Organisé depuis 1996, Les Écrans Documentaires s’interroge sur les évolutions du documentaire et tente d’en montrer la diversité. La 28ème édition aura lieu du 13 au 20 novembre à l'Espace Jean Vilar1…
d'Arcueil et au Lavoir Numérique de Gentilly
“Toute ma vie j’ai été témoin du mal être de ma maman, de son décalage face aux autres personnes belges. C’était important pour moi de sauvegarder cela par le biais du film.”
“Avec ce documentaire, on a réussi à garder une mémoire de cette voiture qui est, pour beaucoup, le symbole d’une époque. Beaucoup de gens ont fait plein de choses avec ces voitures : des voyages, des rencontres, etc. Ils sont nostalgiques même s’ils sont aussi contents que le Maroc évolue.”
"Avec [les résidents], on a cherché à construire ensemble un vocabulaire où chacun pouvait rentrer dans le film comme acteur et non pas comme sujet de documentaire. On voulait que la caméra ne soit pas intrusive." Hadrien Roussier et Clément Mossaz
“Le film est né d'un désir de représentation. Pour faire simple, je n'avais jamais vu un film – documentaire ou fiction – où le personnage principal était un balayeur. “
“On filmait et enregistrait le son en allant à la rencontre des habitants et des travailleurs qui étaient les premiers concernés. Rencontres fortuites, souvent bouleversantes, splendides et banales.”
“Je voulais comprendre d'où je viens et pourquoi je suis la personne que je suis. Je crois que la société nous a mal éduqués. La société dit que si nous sommes des personnes qui vivons la violence, nous reproduisons naturellement la violence. ”
"Au moment du tournage j’étais claire sur tous ces éléments du portrait, de l’espace, de la direction du film, mais au montage j’ai un peu redécouvert le film et c’est là que tout s’est dessiné, que j’ai réussi à appréhender toute cette matière, filmée sur quatre ans."
Mon objectif principal était de raconter cette histoire de manière honnête sur les sujets qui m'intéressent et qui me touchent, je ne juge pas, je ne cherche pas à révéler « la vérité ».