Directeur du CIEEG (Centre international d'études Édouard Glissant) au sein de l'Institut du Tout-Monde, des revues « La nouvelle anabase » et « Les Cahiers du Tout-Monde ». VOIR SITE PERSONNEL (fonctions-références-actualités) : www.loiccery.com
Portrait en trois temps du violoniste italien Giuliano Carmignola par sa discographie. Il est aujourd'hui l'un des maîtres essentiels du violon baroque. Itinéraires Bach et Vivaldi.
De tous les « baroqueux », il est de ceux qui savent ménager approche historique et pur plaisir sonore, en cultivant un goût de l'équilibre qui fait de lui l'un des plus grands musiciens de notre temps : voilà maintenant cinquante ans que Trevor Pinnock et son « English Concert » promènent dans les musiques baroques un flegme et un charme tout britanniques.
En dehors de tout anachronisme, quand Michel-Richard de Lalande, éminent compositeur de la cour de Louis XIV, compose l'un de ses grands motets en 1687 en dénonçant implicitement la révocation de l'Édit de Nantes, assiste-t-on à l'un des premiers actes d'« engagement » avant l'heure dans l'histoire de la musique ?
Dans l'histoire de la direction d'orchestre au XXe siècle, Bruno Walter semble incarner une origine. Ses versions des Symphonies de Brahms, aiguisées et intranquilles, ont marqué durablement la discographie.
Herbert von Karajan a gravé dans sa carrière trois intégrales de légende des Symphonies de Brahms, des enregistrements sertis dans la grâce d'une puissance sonore peu commune.
Les Quatre Symphonies de Brahms, composées entre 1876 et 1885, ont eu avec le grand chef italien Carlo Maria Giulini, l'un de leurs interprètes les plus fervents.