L'attention constante à la vie publique collective considérée du point de vue de la connaissance, matérielle et philosophique, de l'émancipation de chacun, de l'égalité, de la laïcité et de la solidarité1…
dans un contexte hostile, celui du capitalisme réactionnaire qui combat et détruit ces fondements universels de la démocratie.
Et du devenir des institutions archaïques de la Vème République, contestées pour elles-même et au sein de l’Union européenne.
Chacune et chacun peut apprécier les huit années de présidence Macron, constater l’ampleur des destructions portées aux fondements de la nation - la liberté et l’égalité - et les régressions engagées.
Nous savons que le régime macroniste est libéral et autoritaire. Libéral non pas au sens de liberté mais de l’économie libérale pour laquelle libéralisation signifie privatisation, qui commande au politique.
Ce mardi 21 octobre 2025, Nicolas Sarkozy a descendu à pied, main dans la main de sa femme, l’impasse Guérin où ils demeurent, dans ce coin pour privilégiés du seizième arrondissement de Paris. Voisins sans en être de la villa Montmorency, village privé de millionnaires ou milliardaires soucieux de se maintenir à l’écart. De quoi ? Du tout-venant, de la racaille populaire, des citoyens ?
L’appel de l’intersyndicale à l’action, à manifester et faire grève le 18 septembre 2025 a été largement suivi partout en France. De l’avis des organisations syndicales toutes réunies ce jour-là, c’est un succès…politique.
De l’influence à la compromission, de la complaisance à l'accoutumance, jusqu'à la corruption, où sont les limites entre ces divers aspects d'un même fléau, la prévarication ?
Le vote de ce jour par l’Assemblée nationale est nourri d’arrière-pensées cachées sous des prétextes et de faux arguments, économiques, sociaux, culturels ou cultuels. En restreignant un peu plus encore l’accès à la citoyenneté par la naissance sur le sol de la République, les élus de droite rejoignent l’extrême droite dont ils sont depuis longtemps les supplétifs, dont désormais ils sont partie.
Constamment malmené depuis des décennies, selon toutes sortes de procédés, par le patronat et les gouvernements dévoués au capital, le dialogue social a été réduit à peau de chagrin, quelques annonces qui se heurtent aux démonstrations de sa vacuité. Mais habillent encore des manipulations dissimulant les intentions véritables de domination et d’exploitation.