L'attention constante à la vie publique collective considérée du point de vue de la connaissance, matérielle et philosophique, de l'émancipation de chacun, de l'égalité, de la laïcité et de la solidarité1…
dans un contexte hostile, celui du capitalisme réactionnaire qui combat et détruit ces fondements universels de la démocratie.
Et du devenir des institutions archaïques de la Vème République, contestées pour elles-même et au sein de l’Union européenne.
De l’influence à la compromission, de la complaisance à l'accoutumance, jusqu'à la corruption, où sont les limites entre ces divers aspects d'un même fléau, la prévarication ?
Le vote de ce jour par l’Assemblée nationale est nourri d’arrière-pensées cachées sous des prétextes et de faux arguments, économiques, sociaux, culturels ou cultuels. En restreignant un peu plus encore l’accès à la citoyenneté par la naissance sur le sol de la République, les élus de droite rejoignent l’extrême droite dont ils sont depuis longtemps les supplétifs, dont désormais ils sont partie.
Constamment malmené depuis des décennies, selon toutes sortes de procédés, par le patronat et les gouvernements dévoués au capital, le dialogue social a été réduit à peau de chagrin, quelques annonces qui se heurtent aux démonstrations de sa vacuité. Mais habillent encore des manipulations dissimulant les intentions véritables de domination et d’exploitation.
Effacer de nos esprits le personnage ignoble, brutal, falsificateur, menteur, fraudeur, haineux.
Haine envers les juifs, les homosexuels, les malades du sida, les immigrés, les étrangers, les musulmans, les noirs, les pauvres.
Effacer son nom, son tour est arrivé.
L'aventure Macron touche sans doute à sa fin. Son bilan est celui d'un fiasco complet qui révèle un projet désastreux pour la France, les françaises et les français.
Durant son voyage d’État au Maroc, le président de la République française a délivré un récit de l'histoire coloniale tronqué et falsifié, pour justifier un choix colonial sur un territoire et un peuple, le Sahara occidental et les Sahraouis, et manifester le mépris qu'il leur porte. Par son acte, c'est la France qui est frappée d'indignité.
L’attaque, le 7 octobre 2023, de civils israéliens par des palestiniens armés demeure un événement difficile à caractériser. Nous l’avons écrit (voir le site de la revue Multitudes).
Que penser un an après du temps écoulé et de l’après qui vient ?