L'attention constante à la vie publique collective considérée du point de vue de la connaissance, matérielle et philosophique, de l'émancipation de chacun, de l'égalité, de la laïcité et de la solidarité1…
dans un contexte hostile, celui du capitalisme réactionnaire qui combat et détruit ces fondements universels de la démocratie.
Et du devenir des institutions archaïques de la Vème République, contestées pour elles-même et au sein de l’Union européenne.
L’exploitation, la domination, organisées par le capitalisme absolu, libéré de toute nécessité de se justifier, atteignent à un niveau désormais sans limite et sans borne. Les inégalités aussi, dont s'accommodent le capital et ses alliées les extrêmes droites, qui instaurent tous ensemble le retour du fascisme.
Macron a choisi un premier ministre d’allure jeune. Ce fut un des critères de son choix, n’en doutons pas. Mais sous son allure jeune, Gabriel Attal pense comme le président, partage sa pensée conservatrice, droitière, réactionnaire. Nous avons déjà pu le constater durant ses brefs séjours aux ministères avant sa nomination à Matignon.
L'appel à marcher contre l’antisémitisme le 12 novembre 2023, orchestré par le gouvernement macroniste est un triste jour pour la République, accaparée par la droite et l’extrême droite.
La période impose en effet de s’interroger - d’enquêter - alors que les manifestations se multiplient et s’enchainent, que l’abstention gagne à chaque scrutin et que grogne et colère s’expriment dans tous les secteurs de la société.
Pour faire adopter, contre les avis des parlementaires et l’opinion de la majorité des citoyens, sa loi sur les systèmes de retraite, le pouvoir a choisi, plutôt qu’accepter le résultat du débat, d’utiliser tous les artifices constitutionnels.
La tentative actuelle de soumettre la Cour suprême israélienne au pouvoir politique n’est pas inattendue. C’est la poursuite d’une transformation engagée dès 2018 avec le vote de la Loi fondamentale. Le texte ci-après, écrit en 2018, analysait ce vote. Il met en perspective les enjeux d’hier et leurs conséquences d’aujourd’hui.
Le sénat a voté le 16 février 2023 une proposition de loi pour « ouvrir le Tiers financement à l'État, à ses établissements publics et aux collectivités territoriales pour favoriser les travaux de rénovation énergétique. » Le recours à des financements privés dans l’objectif de la rénovation thermique interroge. Pourquoi le choix de faire sauter ce verrou ?
Il convient, alors que son second mandat est engagé depuis huit mois, de penser l’exercice de la fonction de président de la République par Emmanuel Macron non comme un deuxième mandat suivant un premier mais comme un décennat.
L’homme qui a décidé de son départ volontaire est demeuré dans sa fin identique à sa vie, qui elle-même se confond toute entière avec le cinématographe qu’il a servi et utilisé.