L'attention constante à la vie publique collective considérée du point de vue de la connaissance, matérielle et philosophique, de l'émancipation de chacun, de l'égalité, de la laïcité et de la solidarité1…
dans un contexte hostile, celui du capitalisme réactionnaire qui combat et détruit ces fondements universels de la démocratie.
Et du devenir des institutions archaïques de la Vème République, contestées pour elles-même et au sein de l’Union européenne.
Le texte est riche par l’exigence de précision et long par souci d’être complet. Il balaie une série de thèmes étroitement intriqués qui ne peuvent, pour la compréhension de l’ensemble, être séparés.
Ce sont successivement :
1- L’antisémitisme, historique et moderne
2- La notion de race et l'usage de son terme
3- Les caractéristiques des extrêmes droites
4- Le mot précis pour les nommer
Durant les sept années où Macron a exercé le pouvoir présidentiel, nous avons pu déceler ses pratiques de gouvernement non démocratiques. Nous avons pu aussi constater combien sa connivence avec l'extrême droite, ancienne, s'est accentuée jusqu'à devenir visible dans un mouvement qui s'accélère à mesure que la fin de son dernier mandat approche. Pour quel objectif ?
Il est difficile de caractériser ce qui s'est passé le 7 octobre 2023. Les différents mots avancés pour qualifier cette journée tragique témoignent de la difficulté à nommer ce qui est advenu.
L’exploitation, la domination, organisées par le capitalisme absolu, libéré de toute nécessité de se justifier, atteignent à un niveau désormais sans limite et sans borne. Les inégalités aussi, dont s'accommodent le capital et ses alliées les extrêmes droites, qui instaurent tous ensemble le retour du fascisme.
Macron a choisi un premier ministre d’allure jeune. Ce fut un des critères de son choix, n’en doutons pas. Mais sous son allure jeune, Gabriel Attal pense comme le président, partage sa pensée conservatrice, droitière, réactionnaire. Nous avons déjà pu le constater durant ses brefs séjours aux ministères avant sa nomination à Matignon.
L'appel à marcher contre l’antisémitisme le 12 novembre 2023, orchestré par le gouvernement macroniste est un triste jour pour la République, accaparée par la droite et l’extrême droite.
La période impose en effet de s’interroger - d’enquêter - alors que les manifestations se multiplient et s’enchainent, que l’abstention gagne à chaque scrutin et que grogne et colère s’expriment dans tous les secteurs de la société.
Pour faire adopter, contre les avis des parlementaires et l’opinion de la majorité des citoyens, sa loi sur les systèmes de retraite, le pouvoir a choisi, plutôt qu’accepter le résultat du débat, d’utiliser tous les artifices constitutionnels.
La tentative actuelle de soumettre la Cour suprême israélienne au pouvoir politique n’est pas inattendue. C’est la poursuite d’une transformation engagée dès 2018 avec le vote de la Loi fondamentale. Le texte ci-après, écrit en 2018, analysait ce vote. Il met en perspective les enjeux d’hier et leurs conséquences d’aujourd’hui.