Notre société est rongée par une confusion insidieuse. Cette confusion, elle permet à certains de se dédouaner, de prétendre que tout peut être pardonné au nom d'une indulgence mal placée. Mais nous devons être clairs : une erreur est involontaire, elle s'excuse, elle se corrige. Une faute, elle, est un acte réfléchi, une atteinte consciente à autrui, et elle doit être réparée, sanctionnée.

C'est lors de la parution de ma définition sur l'hubris qu'on me donna l'occasion de réfléchir à l'oisiveté et ses conséquences. Ainsi, voici un compendium de ma réflexion.

Deuxième texte, exercice de style plus imagé que la première partie, cette fois-ci dans le style du désespoir.

Après avoir exploré la notion de la république, il est temps d'aborder la question subsidiaire : celle de démocratie.

Si l’apprentissage de la politique pose problème, c’est que la politique elle-même n’a jamais su arrêter certaines définitions pourtant essentielles : à commencer par la République.

Mes amis, bienvenue dans ce premier épisode mensuel de Sciences Po(pulaires), notre rendez-vous d’éducation politique. Aujourd’hui, nous allons discuter d’un sujet central : la République. Alors, qu’est-ce qu’être républicain ? Est-ce un idéal noble, ou juste un concept vide de sens qu’on utilise sans réfléchir ?

L’hubris est un de ces mots étrangers dont la définition échappe, se dérobe sous les tentatives d’explication. L’helléniste Paul Mazon croyait en 1928 avoir saisi l’essence du concept en le réduisant à une simple « démesure », un mot qu’il remit au goût du jour. Souvent résumé en « péché d'orgueil », cette simplification trahit la profondeur du terme et le dénature.

Pile j'ai raison, face vous avez tort.