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Depuis de nombreuses années, ce que l'on nomme la « question catalane » est au centre de toutes les analyses abordant les tensions identitaires et politiques de l'Espagne contemporaine. Cependant, les nationalismes locaux et globaux y sont nombreux et ceux-ci, ainsi que les tensions politiques actuelles, risquent de se renforcer sous l'influence d'une crise sanitaire toujours aussi alarmante.
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Dans la pandémie que nous vivons la capitale française ne s'est - parfois - pas vraiment distinguée. L'exode rural inversé d'une partie de ses habitants est une des expressions de ce visage de en temps de crise. Cependant, cette ville n'est-elle pas, malgré elle, la lumière qui éclaire les paradoxes d'un système qui, sous la panique, se désagrège ?
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C'est officiel, le Royaume-Uni ne fait plus partie de l'Union Européenne (UE). Ce départ marque la fin d'un cycle et le début d'un nouveau. En effet, le Brexit se fit attendre mais si celui-ci est théoriquement effectif, bon nombre de points techniques restent en suspens. Si l'avenir britannique est questionné, celui de l'UE l'est aussi, politiquement et philosophiquement.
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Il n'est aucunement nécessaire que de présenter Robert Badinter. Celui que l'histoire retient comme le principal instigateur de l'abrogation de la peine de mort dans notre pays a véhément rappelé son opposition à toute violence au sein de la République française. Quelqu'en soit la cause et la personne politique visée. Cette parole, bien que noble, peut paraître éloignée des réalités.
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La grève, pour le moins que l'on puisse dire, divise. On interroge sa légitimité, sa pertinence mais surtout son âge. Un outil du passé pour la pensée dominante, celle-ci ne serait plus d'actualité au XXIème siècle. Dans ce « nouveau monde », la jeunesse est aussi divisée sur cette question. La grève, donnée pour morte, serait loin de sa jeunesse et de la jeunesse.
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Ce samedi s'est déroulé le concours de l'Eurovision dans la ville israélienne de Tel-Aviv. Le lieu du déroulement de cette édition 2019, le choix du candidat français et la prise de position des candidats islandais en faveur de la Palestine, par l'agitation de drapeaux, ont déclenchés de vives et habituelles polémiques autour d'un concours censé être « apolitique ».
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Une journée de grève pour le climat s'est organisé un peu partout dans le monde. En France, certains membres du gouvernement comme Gabriel Attal participèrent. Pourtant ces actions visaient à dénoncer « l’inactivité » de ce même gouvernement dans la question climatique. Quelle est cette dichotomie politique qui ne dit pas son nom ?
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Des élections générales anticipées auront lieu en Espagne le 28 avril prochain. Entre l'ouverture du procès de figures de l'indépendantisme catalan, l'arrivée de VOX dans le paysage politique, la crise interne de Podemos et la droitisation de Ciudadanos et du Partido Popular, la démocratie espagnole arrive à un tournant. Dans une société, déjà, sous tension.
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Les vidéos montrant Alexandre Benalla lors du 1er mai sont aujourd'hui connus de tous. Pourtant elles-ci sont disponibles sur internet depuis plusieurs mois. La polémique attendit d'apprendre l'identité du principal concerné avant de naître. Au final, c'est le fait de ne pas être policier et non sa violence qui le rattrape. Et c'est là, tout le problème.
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Après avoir été renversé, Mariano Rajoy renonce à la direction du Partido Popular. Il ne sera donc pas le leader de l'opposition en Espagne. Dans les faits, l'événement est politiquement majeur, car l'homme fut à la tête du pays durant sept années. Dans l'esprit, l'Espagne de Rajoy ne meurt sans doute pas avec la retraite politique de sa figure.