"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards, ni patience". René Char. « Cet éditorialiste « de la street », contrairement aux commentateurs rémunérés du petit écran, injecte de l’humour,1…
de l’autodérision, du doute partout où il le peut. Travailleur de l’ironie, Mačko manie la taquinerie avec brio pour mieux chatouiller les politiques et démasquer leurs aberrations. » Livia Garrigue, « Contester l'ordre policier - Mačko Dràgàn, un anar en Estrosie »
Par Mačko Dràgàn
| 6 commentaires
| 13 recommandés
Une page parodique, Pilule Bleue, obtenant l’annulation d’un concert organisé par le collectif Pilule Rouge dans un lieu nommé La Matrice à cause d’une blague sur E. Ciotti, on pourrait croire à un canular. Mais toute l'histoire qui suit est vraie, et dit beaucoup de la difficulté de mener une vie alternative à Nice, entre répression et autocensure. La gorafisation progresse...
Par Mačko Dràgàn
| 31 commentaires
| 42 recommandés
Bon, d’accord, c’est pas le combat du siècle. Mais pour le respect de vos oreilles, des pauvres bougres (dont je suis) dont la ville va à nouveau accueillir cette dantesque superproduction aussi coûteuse qu’inutile (mis à part en tant que propagande municipale), et des artistes musiciens en général, je vous le demande : boycottez la fête de la musique sur France 2.
... et il sera. " Je suis gouine. Je suis pédé. Ou un peu des deux, ou pas du tout. Je suis une femme, ou pas depuis longtemps, ou depuis toujours, ou on verra. Je suis un homme, ou pas vraiment, ou pas entièrement, ou je ne le suis plus. En fait, je suis."
Ce lundi, j’ai eu la chance de voir Shlomo Sand, grand intellectuel Israélien, faire lecture du poème "le soldat qui rêvait de lys blanc", que lui avait dédié son ami, l’immense poète Palestinien Mahmoud Darwich, lors de la guerre des Six-jours, durant laquelle Sand fut soldat. Un texte dur. Mais aussi une ode à la paix, et la meilleure réponse à la politique de Netanyahou...
La rue… Depuis quelques mois, nous la sentons battre à nouveau, sous les pas des gilets jaunes. Mais il en est qui, depuis toujours, se sont obstinés à en faire un lieu vivant : les artistes de rue. Trop souvent réprimés depuis l’État d'urgence, ils disent aujourd’hui leurs difficultés, mais aussi la force du combat qui les porte. La beauté est dans la rue, disait-on en 68. Elle y est toujours.
Dans la vie, il n’y a pas que les arrestations, les gardes à vue, les procès, et l’État de droit qui s’effondre. Il y a aussi la danse, et les rencontres, qui sont, elles aussi, une forme de danse –parce que, finalement, nous, les vivants qui résistent et nous aimons, ne finissons jamais de danser. Un article sur la migration, sur la danse, et sur un spectacle nommé : Exode.
Par Mačko Dràgàn
| 14 commentaires
| 14 recommandés
Pour la journée internationale des Roms, je republie ce reportage de 2015. En roumain, le dor désigne le manque de l'être aimé. Je ne sais pas pourquoi j’ai pris ce titre. Peut-être car la Roumanie est passée d'une utopie à une autre, des lambeaux de l'impossible Noël soviétique au « rêve » libéral dans toute sa bêtise... Bref. Un récit sur le quotidien des Roms et Roumains de Transylvanie.
Par Mačko Dràgàn
| 23 commentaires
| 40 recommandés
C’était une grande première : le tribunal de Nice, le 14 mars 2018, avait relaxé Loïc, poursuivi pour être venu en aide à un demandeur d’asile à la frontière franco-italienne. Hélas, le parquet avait fait appel, et nous venons d’apprendre que la cour d'Aix, ce 1er avril, vient de le condamner à 3000 euros d'amende avec sursis. Ce n'était hélas pas un mérou d'avril. Retour sur cette affaire.
Par Mačko Dràgàn
| 87 commentaires
| 109 recommandés
Le gouvernement n’est plus dans une « dérive » autoritaire : il est en plein dedans. Il est donc grand temps pour les autres citoyens de ce pays de se réveiller : la lutte qui commence aujourd’hui n’est pas celle des « gilets jaunes », elle doit être celle de tous, avec ou sans gilet. C’est la démocratie elle-même, celle d’une république sociale et solidaire, qu’il s’agit de reconstruire.
Par Mačko Dràgàn
| 66 commentaires
| 115 recommandés
…et, en tant que tel, j’ai pu bénéficier hier, à Nice, du forfait à 135 euros « garde à vue pour outrage et participation armée [sic] à un mouvement interdit organisé dans le but de détruire » incluant une arrestation arbitraire + stockage dans un terrain vague + menottage à une chaise + des heures à 8 dans 9m2 sans toilettes + fichage ADN. Récit de ce 23 mars.