Dans un monde où la précarité et l’isolement explosent, la solidarité reste souvent confinée au modèle bourgeois, reproduisant les privilèges et les réseaux de pouvoir. Les vrais altruistes, eux, se retrouvent isolés et invisibles, dans un système qui préfère le calcul à l’empathie.
Cet essai raconte comment les illusions autour de la famille et de la maternité enferment : croire que les hommes doivent toujours être assistés, ou qu’une femme ne devient complète qu’à travers un homme et/ou un rôle de mère, sert souvent à renforcer son image sociale plutôt qu’à libérer. Ici, on déconstruit les mythes. Ou quand " la famille " a vertu émancipatrice confine au lieu d'ouvrir .
L’inceste reste un tabou. Je soutiens toutes les victimes et je les crois, Caroline Darian y compris. Désigner une femme comme féministe quand elle ne respecte pas les principes fondamentaux est une erreur. Mon histoire montre qu’oser dénoncer l’impensable peut accentuer le rejet et la marginalisation, en plus de la violence déjà subie.
Chaque corps subit la peur, mais réduire un génocide à un problème individuel, c’est nier l’Histoire et faire porter, plus communément la faute aux victimes.
Respecter cadres et symboles est essentiel, mais jusqu’où ? Simone Weil rappelle que le respect n’est jamais dû. Une collectivité n’est légitime que si elle émancipe, soutient et protège la dignité des individus. Quand elle devient outil de contrôle, s’exprimer devient un devoir.
La grossophobie est une oppression systémique. Pourtant, dans certains milieux militants, des exclusions basées sur la taille des corps persistent, affaiblissant la lutte. Il est temps de dépasser ces divisions pour un combat réellement inclusif.
La Palestine souffre sous le silence complice des gouvernements. Une flottille menée par Rima Hassan, Greta Thunberg et d’autres citoyen·nes a brisé le silence. Interceptée par Israël, elle rappelle que la solidarité ne demande pas la permission.
Ce soir débute la 72e Feria de Pentecôte à Nîmes, mais la corrida y tue depuis bien plus longtemps. La gauche locale, inutile et hypocrite, défend et participe à cette horreur comme à un symbole. Paternaliste, lâche, perverse : elle feint de comprendre en agissant. STOP à la complaisance, STOP au silence complice.
Faire la guerre à la guerre, c’est oser s’indigner en redonnant du sens aux mots. Aujourd’hui, l’annexion de Gaza par l’armée israélienne s’appelle les « charriots de Gédéon » : un nom mystique qui masque un génocide méthodique, que beaucoup continuent d’appeler autrement, à l’instar d’Emmanuel Macron et de ses euphémismes diplomatiques.
Chaque 8 mai, la France célèbre la victoire contre le nazisme. Mais ce même jour, en 1945, elle massacrait des milliers d’Algériens à Sétif, Guelma et Kherrata. Aujourd’hui encore, tandis que la Palestine est bombardée, ce double visage persiste : celui d’un Occident qui se dit civilisé, mais dont les armes, les silences et les complicités tuent.