Si la campagne a un possible intérêt pour moi, c'est précisément en regardant à deux fois ce qui peut sembler, à première vue, simples événements d'ordre électoral parmi d'autres, mais qui aide à discerner quelques traits saillants qui font comprendre qu'on n'y comprend plus rien.
Des élections approchent, la capacité à produire des discours politiques enfle proportionnellement : le mode de production de discours est à interroger, tout autant que les contenus exposés.
Aux prises avec les tsunamis qui nous engluent, la montée en puissance des haines, ou plus banalement, des passions diviseuses, et de ce lourd sentiment d'impasse, j'ai repensé à ce fait historique occidental singulier : dans la Grèce antique, la tragédie (art et représentation) est née à la même époque que la démocratie.
Qu'avons-nous à opposer à ce qui se profile en 2017 ? La reconstruction d'un système social réellement protecteur construit de haute lutte après la 2ème guerre mondiale, système détruit méticuleusement depuis 40 ans.
« L'amour harcelant » est le premier roman publié par Elena Ferrante (1992), prix Procida-Elsa Morante, traduit en français par Jean- Noël Schifano et édité en 1995 chez Gallimard. Enquête obscure menée par Delia, femme de quarante ans, à partir de l'annonce de la mort de sa mère, Amalia, retrouvée noyée sur une plage aux abords de Naples.
Je ne comprends pas que la déferlante médiatique, tous bords confondus, n'aborde l'affaire de l'arrêté anti-burkini de David Lisnard que sous un seul angle, celui du costume, avec ses développements contradictoires habituels.