« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Article 35 de1…
la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 24 juin 1793.
Près de quatre semaines après la réélection du président de la République, alors qu'il y a une guerre en Europe, une inflation galopante et une sécheresse qui s’annonce catastrophique, le nouveau gouvernement n’a toujours pas été constitué. C'est sans grande importance puisqu'il n'aura qu'une fonction ornementale.
Quand Samuel Grzybowski, Raphaël Glusckmann et Cyril Dion approuvent la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) et que les adversaires d'hier de Mélenchon s'y rallient, comment ne pas se poser des questions ?
Depuis le dimanche 10 avril à 20h01, il ne se passe pas une journée sans qu’il reçoive d’innombrables injonctions à « faire barrage » le 24 avril. Et cela finit par l'agacer au plus haut point.
Tristesse de se réveiller devant la perspective de cinq ans d’une extrême violence sociale, de classe ou ethnico-religieuse, selon que la peste ou le choléra l’emporte le 24 avril.
En cas de second tour entre votre gourou et l’héritière, celle-ci a de fortes chances de l’emporter. Pour sauver le soldat Manu, vous allez devoir faire barrage … au 1er tour.
« Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise » est l'une des nombreuses citations que l’on attribue à Churchill. Quel que soit son auteur, il ne fait guère de doute qu’elle inspire le président Joe Biden à l’occasion de la guerre en Ukraine.
Entre deux séances de photo en sweat à capuche et avec une barbe de trois jours, le chef de la guerre sociale en France a daigné présenter son programme pour un éventuel deuxième mandat.
Que ce soient les manifestations des gilets jaunes en décembre 2018 ou celles qui ont lieu en Corse en ce mois de mars 2022, ce n’est que face à la violence que le président de la République finit par bouger.
Ah ! qu’il était beau ce « sommet » des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Européenne à Versailles ! Ils ont parlé de tout et de rien, surtout de rien de concret, mais l’important c’était d’y être.