Le phénomène confine au ras le bol. Il est un symptôme. Symptôme de la catastrophe en cours dans le traitement politique de la santé. Tu sais, c’est le symptôme de l’individualisation des réponses à une problématique systémique.
Retour sur le débat à l'Assemblée Nationale sur « l'état de la psychiatrie en France ». Exercice de langue de bois contreplaquée pour la nouvelle Ministre avec l'amenuisement de lignes de clivages politiques usuelles. Sur le terrain, « le choc d'attractivité » n'est peut être pas celui prévu.
Après l’attentat terroriste de la Tour Eiffel décrit comme un « ratage psychiatrique » par G. Darmanin, le drame de Meaux a donné l’occasion à J-F Copé, maire de cette commune, de s’émouvoir des problèmes psychiatriques dans une tribune. Un débat parlementaire doit se tenir mi janvier sous l’impulsion des élus LR.
« Abolir la contention. Sortir de la culture de l’entrave » (M. Bellahsen, éditions Libertalia) sort ce 31 août 2023. C'est l'occasion de partager les dates de rencontres à venir ainsi qu'une revue de presse récente sur le sujet.
Pour la troisième fois en trois ans, le Conseil Constitutionnel rendra une décision concernant l'isolement et la contention en psychiatrie ce 31 mars. Aucun débat sur ces mesures gravement attentatoires à la liberté et à la dignité. Il est tant que cela cesse. Avec ses morts tous les ans, l'abolition de la contention mécanique doit devenir une priorité de santé publique.
[Rediffusion] A l'invitation de l'association « Citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui », nous publions la prise de parole sur le plateau des Glières ce 29 mai 2022 relatant une expérience concrète d'émancipation dans la psychiatrie publique réprimée par celles et ceux qui la saccagent sans vergogne. Récit en écho des abandons et répressions dans l'hôpital public.
A l'occasion des Assises citoyennes du soin psychique, des témoignages ont relaté des pratiques de contentions mécaniques notamment chez des enfants. A l'instar des EHPAD, il est nécessaire d'amplifier la mobilisation pour faire connaître et abolir ces pratiques indignes et les amalgames entretenant leur banalisation.
Depuis des années la psychiatrie est tourmentée. Tourmentes politique et médiatique, tourmente des pratiques. Ces différents registres sont alimentés par un choix généralisé, celui de la perversion. Les mal-nommées « fugues » des hôpitaux de Toulouse sont le miroir de cette psychiatrie là, le reflet de cette société là. La monstruosité et l’incurie ne sont pas forcément où l’on croit.
En juillet 2021, l’association Autis’mob a co-organisé la journée « Parlons d’inclusion ». A la suite de polémiques autour du clivage construit entre « inclusion » et « institution », le communiqué d’Autis’mob apporte un éclairage percutant pour sortir de la fausse alternative entre « inclusion macroniste » et « exclusion zemmouriste », deux faces de la même pièce néolibérale, globaliste et autoritaire.
La psychiatrie avance dans le clair obscur de la société. Deux éléments d’actualité la concernent. Ils touchent la loi commune et les droits de toutes les citoyennes et de tous les citoyens : l'isolement et la contention ainsi que l'irresponsabilité... pénale. Une fois de plus, ils sont mis au ban par celles et ceux qui nous gouvernent.