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L'Assemblée vient d'infliger un camouflet à Nicolas Sarkozy. Mardi 17 mars, le Président de la République avait en effet décrété le bouclier fiscal inviolable et sacré, balayant d'un revers de montre les velléités – formulées par certains élus de droite – de l'entailler. Mais mercredi 18 mars, dans l'après-midi, la commission des Finances a voté un amendement "scélérat" de Pierre Méhaignerie (UMP) et Charles de Courson (Nouveau centre), cosigné avec 5 autres téméraires de la majorité, prévoyant d'instaurer une contribution «exceptionnelle» de 5% sur les plus hauts revenus -bouclier ou pas!
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Pour Martine Aubry, c'est dur, décidément, de ne pas être parlementaire. Non seulement, depuis sa désignation à la tête du PS, la maire de Lille souffre de ne pouvoir grimper à la tribune de l'Assemblée, mais en plus, mardi 17 mars, la "visiteuse" occasionnelle du Palais-Bourbon s'est fait "interpeller" par un huissier alors qu'elle entrait salle "des pas perdus".
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Bernard Accoyer, le Président de l'Assemblée, vient d'annoncer que l'opposition disposerait désormais du même temps de parole que la majorité lors des "questions au gouvernement". Des chronomètres numériques géants vont donc être installés dans l'hémicycle, visibles depuis tous les bancs...
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Mardi 17 février, Xavier Bertrand a fait son grand retour à l'Assemblée. Illico, l'échange d'amabilités avec Jean-François Copé, son principal rival à droite, a débuté. En quelques heures, le patron du parti majoritaire et celui du groupe parlementaire ont marqué leur territoire respectif -qui se recouvrent, c'est visiblement problématique...
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Laurent Fabius a pris un malin plaisir, mardi 10 février, dans l'hémicycle, à pointer le mensonge lâché par le chef de l'Etat jeudi dernier, lors de son intervention télévisée, sur la réforme de l'audiovisuel public.
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Par curiosité, j'ai passé au "scanner" le discours à l'Assemblée de Jean-Marc Ayrault, qui plaidait mardi 27 janvier la motion de censure et le "contre-plan de relance" socialiste, puis celui de François Fillon, qui a défendu ses mesures contre la crise. Instructif.Jetez un oeil sur les 60 mots les plus utilisés par le leader PS (*):
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Mardi, après avoir poussé leur "Marseillaise" en signe de protestation contre le passage en force de l'UMP sur la réforme de l'Assemblée, les députés socialistes m'ont tous cité le précédent de 1947. Avec un brin d'envie, ils ont raconté comment les communistes, la nuit du 1er décembre, avaient littéralement pris possession de l'hémicycle.
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En lisant le communiqué de Matignon ce matin, je m'aperçois qu'André Santini, transparent secrétaire d'Etat à la Fonction publique, ne bouge pas de son strapontin. So what? L'explication mérite le détour.
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Tout avait été mis en place pour piéger l'Assemblée nationale. Au petit matin du 14 octobre, les députés n'avaient pas encore eu vent de l'amendement concocté en douce par le ministère de l'agriculture. L'objectif de ce dernier: supprimer tout un pan de service public. Le sujet ne risquait certes pas d'attirer les médias: pourquoi diable s'intéresser à l'équarrissage (l'élimination des cadavres d'animaux d'élevage), service d'utilité publique depuis 1975? Pourquoi donc se pencher sur les subventions annuelles versées à ce titre par l'Etat (44 millions d'euros en 2006)? Cet épisode-là est pourtant révélateur du peu de considération que l'exécutif porte au Parlement.