D'après le philosophe japonais Kōbei Saitō des notes tardives de Marx montreraient que ce dernier se serait rallié à un « communisme de la décroissance ». La décroissance serait donc l'alternative au capitalisme. D'où la question : « la croissance est-elle responsable du capitalisme, ou est-ce l'inverse ? » Nous proposons une réponse fondée sur les concepts de la thermodynamique.
Il existe toute une littérature décrivant un monde post-croissance, censé être de "convivialité frugale". Mais on aimerait bien que soient abordés les moyens d'accéder à ce "monde d'après".
Dans son plan de planification écologique Macron présente son "écologie à la française", une navigation entre deux contraintes : ne pas décevoir les lobbys productivistes, et la peur d’un nouvel « effet Gilets Jaunes ». Nous analysons les difficultés face à une véritable politique de réduction de l'impact écologique, laquelle assumerait un passage par la décroissance.
La décroissance est à la fois inéluctable (car une croissance infinie dans un monde fini est impossible) et "imposssible" (car contraire à une nécéssité de nature thermodynamique). A la lumière de ce paradoxe nous envisageons les conditions d'une transition vers un monde post-croissance, en pointant le rôle fondamental de la quantité d'énergie injectée dans les sociétés.
Le colonialisme, tout comme les émissions de gaz carbonique, ont des effets délétères qui persistent bien après leur fin officielle. Les récentes émeutes sont l'ombre portée de notre passé colonial.
L’énergie a été notre passé, elle est notre présent. Mais est-elle notre avenir comme le prétend un fournisseur ?
Grâce à l'énergie l'Humanité a prospéré et proliféré. Mais avec la surabondance énergétique les humains sont devenus une force capable de déstabiliser le « système Terre ». La transition écologique impliquera un sevrage énergétique.
La poursuite d’une croissance infinie dans un monde fini est physiquement impossible. La croissance, qui nous mènera vers un monde invivable, reste cependant le modèle planétaire hégémonique. Lancés à vive allure vers un obstacle implacable, nous réalisons que notre véhicule est pourvu d’un accélérateur et nous ignorons si le frein est accessible.