Le 24 mai 2025, j’ai eu l’immense joie de recevoir un Prix d’Honneur dans la catégorie « Les uns avec les autres » lors du concours d’écriture organisé par le Pôle Territorial des Hautes Terres d’Oc.
Présentés comme une réponse à l’hétérogénéité, les cours en barrette peinent à inclure durablement les élèves allophones. Ce billet interroge les limites structurelles de ce dispositif en lycée professionnel.
Dans une école confrontée à l'urgence de l'inclusion, aux défis linguistiques et aux inégalités sociales, la pensée critique demeure une boussole indispensable. Face aux injonctions d’employabilité immédiate, il est urgent de réaffirmer la mission fondamentale de l’école : former des esprits libres, capables de discernement. Car penser, c’est déjà résister.
On exige des AED qu’ils fassent preuve de bienveillance, mais sans leur donner les clés de l’empathie. Pourtant, cette compétence relationnelle est indispensable à leur rôle éducatif et au bon climat scolaire.
À l’heure où l’école inclusive cherche à concilier équité et diversité, l’intelligence artificielle apparaît comme un outil prometteur. Sans remplacer l’enseignant, elle peut personnaliser les apprentissages, soutenir les élèves à besoins particuliers et offrir un appui discret mais puissant aux équipes éducatives. Encore faut-il qu’elle soit mise au service de l’humain.
« Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) », écrivait Marshall Rosenberg. Ce que nous choisissons de dire – ou de taire – dessine les contours de notre monde.
Un élève diffuse une vidéo sexuelle à des camarades et nie toute violence. Ce fait, loin d’être isolé, révèle une ignorance alarmante du consentement et des atteintes à l’intimité. L’éducation à la sexualité ne peut plus être optionnelle : elle est un impératif scolaire et sociétal.
K., 16 ans, décroche pour la seconde année consécutive. Pris dans une détresse familiale et psychique, il ne peut ni se projeter ni construire un avenir. Quand l'école ne suffit plus, que reste-t-il à proposer ?