« Rouvrir les universités », c’est sur ce point que le gouvernement tente de cristalliser le débat autour de la crise étudiante. Une tentative de tour de passe-passe : en attirant l’attention sur la problématique de l’isolement social des étudiant·e·s, le gouvernement souhaite surtout dissimuler le fait que c’est leur politique d’austérité qui tue.
Entre les masques qui seraient le symbole d’un nouvel ordre mondial oppressif, un virus qui aurait été crée en laboratoire ou qui serait transmis par les ondes 5G, la crise sanitaire a engendré un vrai festival de théories du complot. Si la première réaction peut être de s’en moquer, ces théories n’en restent pas moins dangereuses. Pour les combattre il est nécessaire d’en comprendre les ressorts.
Loin de l’image de luxe qu’elle peut renvoyer, la ville de Nice est particulièrement touchée par la pauvreté et le chômage. Mandats après mandats, la stratégie municipale condamne la ville à jouer le jeu du (sur)tourisme, quoi qu’il en coûte.
Le taux de réussite historiquement élevé du baccalauréat ferait craindre une crise de surpopulation sur les bancs de la fac. Comme l’Hôpital, l’Université est en asphyxie depuis des années, la crise sanitaire ne fait que mettre un peu plus en lumière les effets morbides de ces années de casse organisée du service public.
Avec la plateforme « Soutiens ton Club » le gouvernement se vante d’apporter une solution aux associations sportives face aux difficultés qu’elles rencontrent en cette période de crise sanitaire et économique. Derrière cette belle façade, le déclin annoncé du sport associatif.
Depuis la mise en vente des masques dans les grandes surfaces, la polémique enfle : d’abord sur les quantités dont disposent ces enseignes, puis sur les prix des masques. Ces polémiques éclipsent pourtant les vrais scandales : l’incapacité de l’Etat à fournir des masques à ses soignant·es et la non-gratuité des masques pour tous et pour toutes.
1er tour des municipales, recommandations sanitaires… En invoquant « écouter les scientifiques », le gouvernement cherche surtout à dépolitiser ses décisions. Quand cette instrumentalisation scientifique n’est pas possible, l’exécutif délègue grossièrement les responsabilités qu’il devrait endosser. L’objectif général est clair : le gouvernement organise son irresponsabilité.
En pleine crise sanitaire les habitant·es de Seine-Saint-Denis paient de leurs vies les conséquences de décennies d’abandon par les services publics. Loin de combler ces carences, le gouvernement prouve décision après décision, qu’à ses yeux, toutes les vies ne se valent pas.
La crise sanitaire actuelle montre, une fois de plus, les « failles » des politiques néolibérales. Avec le slogan « Plus jamais ça » nous souhaitons que cette crise sonne le glas de ces politiques mortifères. Rien n’est acquis. Politiques et chiens de garde multiplient les stratégies pour dédouaner leur système de ses fautes. Rien n’y fera, nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas.
Sous l'impulsion de Christian Estrosi, le CHU de Nice à décidé d'autoriser, sous certaines conditions, le traitement du coronavirus par la chloroquine. Cette décision soulève des questions tant scientifiques que politiques. Alors, la chloroquine est-elle efficace pour traiter le coronavirus ? Doit-on faire confiance au Pr. Raoult ? Que dit cette décision sur la santé de nos institutions ?