C'était peut-être, qui sait, le dernier endroit pour le découvrir. Mais début 2006, je travaillais dans une grande librairie parisienne, où, sous l'avalanche des nouveautés de la “rentrée littéraire”, des “sorties de Noël” et de “la petite rentrée de janvier” -je partis avant Pâques-, j'eus sous les yeux, tout frais sorti d'un carton, comme je m'apprêtais à y glisser un de ces antivols qui tenaient lieu de raison d'être pour la plupart de mes collègues, respectueux en diable des règles du marché, un livre d'Emmanuelle Pireyre.
En septembre 2003, pour son "Étrange Festival", le Forum des Images avait déjà proposé, quelques mois avant sa sortie en France et trente-sept ans après avoir reçu un Lion d'Or à Venise, le film de Gillo Pontecorvo sur La Bataille d'Alger.
Lorsqu'il m'arrive de débattre -trop souvent- avec des Italiens accusant « les » intellectuels français -dont beaucoup sont du reste peu recommandables- de moralisme, voire d'ingérence dans la grotesque réécriture d'une « guerre civile qui n’a pas eu lieu», lorsque, par exemple, je redeviens français et lointain aux yeux d'une certaine bien-pensance italienne parce que je prends, ici ou là, la défense de Cesare Battisti,
L'apolitisme progresse. C'est du moins ce que l'on pourrait déduire de la présentation de l'Association amicale pour la Défense des Intérêts Moraux et matériels des Anciens Détenus politiques et exilés de l'Algérie française
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