Au cours de la nuit du 24 au 25 avril dernier, dans la province de Latina au sud de Rome, quatre jeunes roms ont été pris à partie par une "ronde" de citoyens menée par un policier en civil, à la faveur d'une simple panne de voiture. Devant la violence de leurs agresseurs, les quatre jeunes gens ont dû prendre la fuite, avant de retrouver leur véhicule incendié au matin. Une semaine plus tard, le 2 mai, l'une des victimes décide à porter plainte.
Ce moyen métrage de 40 minutes fait partie du film Jours de gloire [Giorni di gloria] de 1945, réalisé pour le compte du gouvernement italien, un documentaire qui rassemblait des matériaux signés par Luchino Visconti, Giuseppe De Santis et Marcello Pagliero pour raconter la libération de Rome.
C'est un nouveau témoignage recueilli par Luc Douillard qui fait surface plus de deux semaines après la manifestation du 22 février à Nantes contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Comme Quentin Torselli, Damien T. a été blessé à l'œil, et l'on ne sait pas à ce jour s'il pourra en retrouver l'usage, même très partiellement.
Dans un article publié le 28 février sur Le Manifesto, Guido Caldiron aborde un autre aspect de la crise ukrainienne peu traitée dans la presse française, les paradoxes révélés par le parti de droite polonais « Droit et justice », formation eurosceptique qui a volé au secours d’une contestation supposée pro-européenne.
Dans un article paru hier sur le site www.dormirajamais.org, Élodie Tuaillon-Hibon, avocate au barreau de Paris, ouvre une réflexion nécessaire sur ce qu'il s'est passé à Nantes samedi dernier:
Le récit de Quentin, grièvement blessé par une grenade assourdissante lors de la manifestation du 22 février 2014, m'a valu une lettre de Julien, simple manifestant lui aussi et témoin de la scène. En voici un extrait:
La crise ukrainienne, dont aucun média ne peut dire que l'évolution de ces derniers jours ne l'a pris par surprise, révèle, une fois de plus, combien la rapidité de nos moyens d'information est trompeuse, nous fournissant quantité d'images et d'informations en direct, mais n'ajoutant que fort peu à l'analyse et à la compréhension de ce qu'il se passe vraiment.
Politiquement, l'Italie est un pays formidable.Depuis vingt ans, chacun concourt à y faire croire que la "fin de l'histoire" prophétisée par Fukuyama en 1989 a vraiment eu lieu. Tout y est devenu postidéologique, dans la meilleure des farces possibles. Celle d'une loi du marché devenue force de loi, où, rappelons-le, pour la première fois dans l'histoire d'une démocratie parlementaire, l'homme le plus riche du pays a été aussi son président du conseil.