Le presbytère, situé au 6, rue Saint-Luc, accueille depuis quatre ans une huitaine de réfugiés. La durée de séjour varie entre 1 et 4 mois. Tous ont une demande d’asile en cours, validée par la préfecture, mais pas encore de logement.
« Les Tibétains, c’est une population qui attire la sympathie », m’avait dit Hugues Fresnau au téléphone, le directeur du « Bateau je sers ». Pas assez toutefois pour que l’état s’en inquiète outre mesure. Dans les Yvelines comme dans d'autres départements, la préfecture a cessé de prendre en charge les hôtels.
Le 2 juillet, à 6h30 du matin, le centre d'hébergement de la rue de Moscou a été évacué par les forces de l’ordre. La requête, validée quelques jours plus tôt par le tribunal administratif de Lille, venait de la mairesse Natacha Bouchart (UMP). Les modalités de cette intervention ont surpris les militants, pourtant habitués aux situations tendues, depuis la fermeture du camp de Sangatte, à l'ouest de Calais, en 2002.
À Chasselay, dans le Rhône, au milieu des champs à l’écart du village, se dresse un « Tata sénégalais ». Ce curieux cimetière, érigé en 1942, est tout ce qui témoigne de la défense héroïque de Lyon par les Troupes coloniales, à un contre cent, les 19 et 20 juin 1940, aux derniers jours de l’invasion nazie. Les rescapés noirs furent séparés des soldats blancs par la division SS Totenkopf, exécutés à la mitrailleuse ou pour certains écrasés sous les chars.
Ce 2 juin, le journaliste et écrivain Léonard Vincent lance sur la plateforme ulule.com un projet de financement participatif pour la création dès cet automne d'un nouveau média, Radio Passagers, la voix des migrants.
Le 12 juin 1994, il y a 20 ans, les élections européennes confirmaient le triomphe du « Pôle des libertés – Pôle du bon gouvernement », lequel venait d’accéder au pouvoir deux mois plus tôt, après avoir obtenu la majorité absolue à la Chambre des Députés.
L'article est paru le 15 mai sur Il manifesto. Il fait suite à un dossier accablant paru sur le site In migrazione. Angelo Mastrandrea décrit une communauté sikh de plusieurs dizaines de milliers de personnes, dans la province de Latina au sud de Rome, réduite à la condition d'esclaves dans les exploitations agricoles des anciens Marais pontins: des journées de 12 à 14 heures de travail, des semaines de travail de sept jours, un salaire ne dépassant pas les 4 euros de l'heure, des allers-retours en bicyclette été comme hiver sur des routes mal éclairées à l'origine de nombreux accidents, des ouvriers détroussés ou devant supporter des retards de paiement de plus de six mois, et pour supporter fatigues et douleurs, un trafic orchestré par les contremaîtres italiens, les "caporaux", associant opiacés et amphétamines.
Au cours de la nuit du 24 au 25 avril dernier, dans la province de Latina au sud de Rome, quatre jeunes roms ont été pris à partie par une "ronde" de citoyens menée par un policier en civil, à la faveur d'une simple panne de voiture. Devant la violence de leurs agresseurs, les quatre jeunes gens ont dû prendre la fuite, avant de retrouver leur véhicule incendié au matin. Une semaine plus tard, le 2 mai, l'une des victimes décide à porter plainte.
Ce moyen métrage de 40 minutes fait partie du film Jours de gloire [Giorni di gloria] de 1945, réalisé pour le compte du gouvernement italien, un documentaire qui rassemblait des matériaux signés par Luchino Visconti, Giuseppe De Santis et Marcello Pagliero pour raconter la libération de Rome.
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