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Par la présente lettre, je requiers une solution pour l’obtention d’un titre de résident, en attente de la nationalité française, pour mon fils adoptif Souleymane Diaby-Favier, ex-mineur non accompagné résidant en France depuis 2016, et livré depuis à un improbable parcours du combattant administratif, dont ni lui ni moi ne percevons les fins.
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Le jeune homme accroché au deuxième étage d’un immeuble en flammes dans le quartier de la Bottière à Nantes, le 28 mars dernier, s’appelle Mohamed Zampou et il a vingt-trois ans. Il vit dans notre pays depuis huit ans et attend depuis quatre de devenir français pour pouvoir accomplir son rêve : entrer chez les pompiers.
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Le presbytère, situé au 6, rue Saint-Luc, accueille depuis quatre ans une huitaine de réfugiés. La durée de séjour varie entre 1 et 4 mois. Tous ont une demande d’asile en cours, validée par la préfecture, mais pas encore de logement.
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« Les Tibétains, c’est une population qui attire la sympathie », m’avait dit Hugues Fresnau au téléphone, le directeur du « Bateau je sers ». Pas assez toutefois pour que l’état s’en inquiète outre mesure. Dans les Yvelines comme dans d'autres départements, la préfecture a cessé de prendre en charge les hôtels.
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Le 2 juillet, à 6h30 du matin, le centre d'hébergement de la rue de Moscou a été évacué par les forces de l’ordre. La requête, validée quelques jours plus tôt par le tribunal administratif de Lille, venait de la mairesse Natacha Bouchart (UMP). Les modalités de cette intervention ont surpris les militants, pourtant habitués aux situations tendues, depuis la fermeture du camp de Sangatte, à l'ouest de Calais, en 2002.
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À Chasselay, dans le Rhône, au milieu des champs à l’écart du village, se dresse un « Tata sénégalais ». Ce curieux cimetière, érigé en 1942, est tout ce qui témoigne de la défense héroïque de Lyon par les Troupes coloniales, à un contre cent, les 19 et 20 juin 1940, aux derniers jours de l’invasion nazie. Les rescapés noirs furent séparés des soldats blancs par la division SS Totenkopf, exécutés à la mitrailleuse ou pour certains écrasés sous les chars.
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Ce 2 juin, le journaliste et écrivain Léonard Vincent lance sur la plateforme ulule.com un projet de financement participatif pour la création dès cet automne d'un nouveau média, Radio Passagers, la voix des migrants.
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Le 12 juin 1994, il y a 20 ans, les élections européennes confirmaient le triomphe du « Pôle des libertés – Pôle du bon gouvernement », lequel venait d’accéder au pouvoir deux mois plus tôt, après avoir obtenu la majorité absolue à la Chambre des Députés.
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L'article est paru le 15 mai sur Il manifesto. Il fait suite à un dossier accablant paru sur le site In migrazione. Angelo Mastrandrea décrit une communauté sikh de plusieurs dizaines de milliers de personnes, dans la province de Latina au sud de Rome, réduite à la condition d'esclaves dans les exploitations agricoles des anciens Marais pontins: des journées de 12 à 14 heures de travail, des semaines de travail de sept jours, un salaire ne dépassant pas les 4 euros de l'heure, des allers-retours en bicyclette été comme hiver sur des routes mal éclairées à l'origine de nombreux accidents, des ouvriers détroussés ou devant supporter des retards de paiement de plus de six mois, et pour supporter fatigues et douleurs, un trafic orchestré par les contremaîtres italiens, les "caporaux", associant opiacés et amphétamines.