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Je me pose la question depuis hier. Depuis très longtemps de manière informelle, un peu plus longtemps de manière formelle. L'interrogation informelle découle du fait qu'en très grande majorité les possibles contaminés sont asymptomatiques, celle formelle est circonstancielle: je me fais vampiriser tous les trois mois dans un labo qui censément vérifie la chose, et je me suis dit, pourquoi pas?
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J'accable mes lectrices et lecteurs en leur disant que vraisemblablement dans leur majorité elles et ils ne savent pas lire, et j'accable plus encore mes contradicteurs, du moins une majorité d'entre eux, dans les pages de discussion du “Club de Mediapart”, en leur disant qu'ils ne savent pas lire, et le plus souvent, pas écrire non plus.
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Je serais initiateur ou partisan d'un complot, que j'aurais intérêt à dire que les complots ça n'existe pas. Je serais observateur ou victime d'un complot que j'aurais à constater que les complots ça existe. De l'autre bord, les initiateurs et partisans sont quand même obligés de dire que ça existe.
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Là, je n'ai pas été attiré par ce blog en voyant passer un de ses billets, vu leur rareté, seulement deux, et l'ancienneté du second, février 2021. Il est venu à moi, parce que cette fois c'est Ma Pomme qui attira l'attention, celle de sa mainteneuse.
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Je ne me lasse pas de tisser des liens, donc une nouvelle recommandation de blog à peine publiée la précédente.
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Savoir lire, une nécessité vitale quand on est un humain socialisé. Lire ou interpréter, il ne s'agit pas de la seule lecture de discours écrits, ça vaut pour les discours oraux. Je reproche souvent à mes lectrices et lecteurs de ne pas savoir le faire, mais ça me concerne aussi. Par contre quand on me le fait remarquer, je me corrige.
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Nul n'est prophète en son pays, dit-on, mais nul ne l'est hors de son pays. Les prophètes sont condamnés, en tout lieu et en tout temps, à n'être pas crus. Cassandre prophétisait juste mais n'était pas crue, et quand on parle des faux-prophètes, ceux qui sont crus et qui prophétisent faux, on les nomme des Cassandre. Pauvre Cassandre!
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Comme tout le monde je suis un être contradictoire, raison pourquoi il m'est cruel de l'admettre mais je suis un auteur banal, chose que pourtant je ne cesse d'affirmer. D'autant plus banal que j'écris plutôt bien et plutôt pour le bien, et rien n'est plus banal. Hannah Arendt a parlé un jour de la banalité du mal, ce qui est une proposition imbécile.
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Si vous supposez que les mots ne sont pas ou ne doivent pas être paradoxaux ni dans leur signification ni dans leur valeur, vous avez tort: beaucoup le sont, beaucoup disent une chose et son contraire, beaucoup ont une valeur à la fois positive et négative. L'anonymat est positif et négatif aux yeux de la société. Car la société a des yeux, et des oreilles.
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Je ne suis jamais droit dans mes bottes car je ne porte jamais de bottes. Du coup, ça m'évite d'être tors sous mon chapeau – j'en porte toujours un.