Un jeune universitaire qui ne s'inquiétait de rien: c'était moi, au bon vieux temps. Avant que des lectures de hasard ne percent ma bulle en 2011. Ca a commencé doucement. D'abord les livres d'Eva Joly1…
racontant l'affaire Elf, ensuite Arnaud Montebourg expliquant la mondialisation, enfin Jean-Luc Mélenchon apportant le conflit d'où procède la conscience. Depuis ça va de mal en pis, de l'écologie aux violences policières, du capitalisme aux révolutions bolivariennes, de Robespierre à la révolution haïtienne et, fatalement, de l'indignation au militantisme avec tant à apprendre et trop à lire. Saisi par la fureur des convertis, j'ai lancé ce blog il y a quatre ans et je me suis impliqué dans la France Insoumise dont j'ai été le candidat aux législatives de 2017 pour la 3eme circonscription des Français de l'étranger. J’ai quitté le mouvement deux ans plus tard pour retrouver une liberté de ton incompatible avec la discipline militante.
Une séquence s’était ouverte en 2008 avec les gauches en Amérique du Sud, les Printemps Arabes, Podemos, Syriza, Corbin, Sanders et Mélenchon: celle de la politique des grands nombres. Se pose maintenant la question : comment lutter en minorité ?
Quelques mots récoltés dans les oeuvres de Berio, Aperghis, Nono, Zimmermann, Huber, Murail..., tissés serrés en un radeau pour esprits naufragés. En lien, les oeuvres magnifiques dont les mots sont tirés.
La France est-elle une dictature ? C'est une question qui nous travaille. On craint l'outrance et l'on refoule les soupçons qui ressurgissent à l'occasion de faits qui par eux seuls ne prouvent rien, comme ce sujet du bac en Sciences Economiques et Sociales: « Vous montrerez que les politiques de flexibilisation du marché du travail permettent de lutter contre le chômage structurel ».
Lord Simon Woolley vient d'être nommé principal de Homerton College, Cambridge. La nomination de cette personne atypique dans la prestigieuse université britannique illustre les forces et les failles d'un système.
Quand le premier syndicat policier crée une cagnotte pour les agresseurs de Michel Zecler, qui aura encore le front d'affirmer qu'il ne faut pas stigmatiser le corps tout entier à cause de quelques brebis galeuses? C'est l'occasion de revenir sur un terme qui fait polémique: celui de racisme d'Etat.
Quand un ministre de l’éducation demande aux enseignants de diffuser un texte préalablement tronqué pour qu’il ne contredise pas son idéologie, n’est-il pas plutôt ministre de la propagande? La propagande n’ayant pas de ministère dédié, ne doit-il pas démissionner? Lire le message de Julien Cartier, professeur de SVT dans l'Académie de Nice.
Ainsi donc, la police n'est plus le bras armé de la justice mais celui d'un pouvoir qui envoie des "messages" à ceux qui lui déplaisent. En quelques mots, Gérald Darmanin officialise l'autoritarisme et l’islamophobie.
Au lendemain d'un crime atroce, je trouve sur mon fil FB les cris habituels : « Halte à l'islamophobie, vos guerres nos morts ! » Réflexes devenus quasi-pavloviens qui font du crime un prétexte à la répétition. Discours tellement immédiats que je crois que ceux qui les tiennent n'ont tout simplement plus les quelques centimètres de recul qui leur permettraient de prendre conscience qu'ils sont odieux.
Maudite Révolution, pièce révolutionnaire et décoloniale, continue sa belle aventure: après le Théâtre de Belleville, la pièce est au Lavoir Moderne pour quelques jours. Redécouvrez les mots de Césaire, Yacine, Robespierre et Sankara en soutenant un lieu de création précieux et une troupe valeureuse!