Un jeune universitaire qui ne s'inquiétait de rien: c'était moi, au bon vieux temps. Avant que des lectures de hasard ne percent ma bulle en 2011. Ca a commencé doucement. D'abord les livres d'Eva Joly1…
racontant l'affaire Elf, ensuite Arnaud Montebourg expliquant la mondialisation, enfin Jean-Luc Mélenchon apportant le conflit d'où procède la conscience. Depuis ça va de mal en pis, de l'écologie aux violences policières, du capitalisme aux révolutions bolivariennes, de Robespierre à la révolution haïtienne et, fatalement, de l'indignation au militantisme avec tant à apprendre et trop à lire. Saisi par la fureur des convertis, j'ai lancé ce blog il y a quatre ans et je me suis impliqué dans la France Insoumise dont j'ai été le candidat aux législatives de 2017 pour la 3eme circonscription des Français de l'étranger. J’ai quitté le mouvement deux ans plus tard pour retrouver une liberté de ton incompatible avec la discipline militante.
Comme partir sans trahir ? Je me suis souvent posé cette question ces derniers mois et c’est parce que je n’y trouvais pas de réponse que j’ai tardé à prendre mes distances avec la France Insoumise, ce que j’ai finalement fait sur un coup de tête il y a deux jours. La réponse était pourtant simple : il faut partir sur un éloge.
C'est fou comme les bateleurs publics souillent tout ce qu'ils touchent, et le prince du mensonge plus salement que tout autre. Comment, Notre-Dame encore fumante, aurait-il pu manquer si beau prétexte à l'unité nationale?
Après la démission de Hulot, la marche pour le climat et la présentation du « plan pauvreté », pourquoi commenter les péripéties de la communication gouvernementale? C'est que le tragique et le comique sont deux aspects du même drame qu’on ne peut comprendre qu’en les analysant ensemble.
Pourquoi venir voir Maudite révolution ! ce mois de septembre au théâtre de Nesle? Voic les réponses personnes qui l’ont vue et dont l’opinion m’est chère: Françoise Vergès, Yannick Bosc et Amzat Boukari-Yabara, avec Daniel Mermet et Diane Scott en vedettes américaines.
Nicolas Hulot, un démissionnaire irresponsable coupable de lâcheté intellectuelle et traître à la cause qu’il prétend défendre ? Mes affirmations m’ont valu de sévères critiques : terrorisme intellectuel, sectarisme, mais aussi courte vue – j’aurais manqué la portée politique de la démission de Nicolas Hulot. Mais en a-t-elle vraiment une?
Par un incroyable tour de force, Nicolas Hulot, démissionnaire, parvient à imputer ses échecs à l'opposition et à la société tout entière plutôt qu'au gouvernement. Une faillite politique, intellectuelle et morale.
Pourquoi Nedjma, 15 ans, se passionne-t-elle pour Robespierre ? Pourquoi la révolution est-elle, dans toute l’histoire de France, la seule chose qui la concerne? A la recherche de Nedjma, un homme rencontre Robespierre, Toussaint Louverture, Aimé Césaire, Yacine Kateb ou encore Thomas Sankara: le désir d’une rencontre ravive l’aspiration révolutionnaire.
« Le seul responsable, c’est moi ». C’est ainsi qu’Emmanuel Macron croit pouvoir clore l’affaire Benalla – en couvrant de son large manteau tous ceux qui y sont impliqués. Une stratégie révélatrice de la logique mafieuse d'un président qui couvre les coupables, méprise la justice, et ose un face-à-face direct avec le peuple dont il méprise les représentants.