«On vient de perdre notre statut de Peuple élu», m'a dit mon père survivant d'Auschwitz en 1982. Quarante ans plus tard, face à Gaza, cette phrase me hante. Quand porter la mémoire des camps devient-il complice du silence ? Un fils de déporté témoigne.
Par peter gabor
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Ce discours de Frédéric Lordon en soutien à Anasse Kazib est l’un des plus puissants de ces dernières années. Il relie Gaza, capitalisme et racisme d’État, en un triangle vertigineux. Transcription intégrale ci-dessous, accompagnée de la vidéo originale. À lire, à partager, à méditer.
À l’heure de Bétharram, France Culture remonte jusqu’en 1949 pour parler d’enfance et d’écrans. Mais les archives sont dispersées, les angles morts nombreux : rien entre 1988 et 2024, rien sur Internet, rien sur les sciences humaines. Ce texte ne juge pas l’émission, il interroge son récit — et ce qu’il dissimule. D’où parle France Culture, quand elle parle de nous ?
L’«État de droit» n’est peut-être qu’une fiction bien commode. Le 29 avril 2025, à la Ligue des droits de l’Homme, la juriste Eugénie Mérieau démonte méthodiquement l’hypocrisie des démocraties libérales, en retraçant la généalogie coloniale et autoritaire de nos dispositifs d’exception. De l’Algérie à la Ve République, des injonctions Covid à l’OMS, l’urgence justifie tout et ne s’arrête jamais.
L’intelligence artificielle produit du probable, du cohérent, du plausible. Mais le Réel, lui, échappe aux probabilités. En traversant les domaines du savoir, de la médecine, de la psychanalyse et du langage, cet article interroge les limites de l’IA et la façon dont elle redéfinit notre rapport à la vérité, à la connaissance et au monde. Jusqu’où ira cette révolution statistique ?
Le traitement médiatique du conflit israélo-palestinien en France est marqué par des biais idéologiques: amalgame entre antisionisme et antisémitisme, alignement atlantiste, asymétrie des violences et influence des lobbies. Invoqué comme référence, le droit international se heurte aux rapports de force qui le marginalisent.
Alors tout d’abord, oui, mais non. Excellent article sur le plan de l’analyse des économistes hétérodoxes, et je ne peux qu’être d’accord avec cette logique imparable qui mène à une conclusion : « ils » ne veulent rien lâcher et mieux encore, cherchent juste à accroître leurs profits.
Je crois que ce n'est pas lâche que d'avoir peur. C'est même l'ADN de l’instinct de survie. (j'ai écrit ce texte hier après-midi, ne suis pas allé Place de la République, j'avais juste Peur)
J’accuse Monsieur Macron d’être responsable des dérives, des violences et du saccage des acquis sociaux. Je l’accuse et ne souhaite qu’une chose: qu’il soit jugé par une cour de justice de la République. Tout est documenté. Il suffit juste d’ouvrir les yeux et les consciences.
j’ai essayé d’imaginer, parce que l’imagination est mon métier de tous les jours, ce que serait l’après-Macron. Et pour cela il me faut avouer que j’ai emprunté quelques raisonnements basiques à la multitude de commentateurs et d’experts en sciences politiques.