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Désormais qualifié d'Investiture, seul le discours prononcé dans l'auditorium de l'Hotel de la CTG à Cayenne le 18 décembre à 9h faisant foi ; en voici la version officielle transmise par les services de Communication de la "Présidence guyanaise" à l'occasion de son institutionnelle et républicaine éclosion. Les augmentations du discours prononcé sont sur Guyaweb : ("Discours et Délégations").
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Après la fusion juridico-amnistrative des conseils Général et Régional en une "nouvelle" Collectivité Territoriale de Guyane dans "l'Union Française",
M. Rodolphe Alexandre (ex maire de Cayenne, ex Président du CR), en est élu président depuis le 18 décembre à Cayenne lors de sa première assemblée plénière. Adresse au premier chef de l'exécutif guyanais "pour faire valoir ce que de droit."
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Les luttes du corps social guyanais des 20 dernières années avaient contraint l'État de consentir à la constitution d'une Assemblée Unique pour solutionner l'inadéquation pour le pays de l'identité législative avec la "Métropole".
C'est pour la simple fusion des assemblées majeures dans le statu-quo de leurs compétences que doivent se prononcer demain les électeurs guyanais.
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Les somptueux ensauvagements nautiques de l'Atlantique Nord ; L'emportement hypnotique du bal que notre aquasphère donne sur les tables cassées d'un marbre de mer ; La loi et le trident des profonds pour toute justice souveraine ; Splendeur des légions armées de la Création et miséricorde pour l'espèce humaine !
Soley' !
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Permanence de la Conquête française de l'Amérique ; le fondement politique de la contestation et des revendications qui s'exprime dans ce discours fondateur est toujours d'actualité plus de trente après. (voire billets de blog sur CAMOPI, et l'ONAG saisit le Comité pour l'Élimination de la Discrimination Raciale de l'ONU en cours d'année).
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Sur le site du NPA lien ici :Les attentats horribles qui ont eu lieu à Paris vendredi soir, faisant plus de 120 morts, des dizaines de blessés, cette violence aveugle, suscitent la révolte et l'indignation. Le NPA les partage et exprime sa solidarité aux victimes, à leurs proches. Ce drame est d'autant plus révoltant qu'il frappe des victimes innocentes, que les attaques meurtrières visaient la population. Cette barbarie abjecte en plein Paris répond à la violence tout aussi aveugle et encore plus meurtrière des bombardements perpétrés par l'aviation française en Syrie suite aux décisions de François Hollande et de son gouvernement. Ces bombardements sont censés combattre l’État islamique, les terroristes djihadistes, en fait, avec l'intervention et les bombardements russes, ils protègent le régime du principal responsable du martyr du peuple syrien, le dictateur Assad.Et ce sont là aussi les populations civiles qui en sont les premières victimes condamnées à survivre sous la terreur ou à fuir au risque de leur vie.La barbarie impérialiste et la barbarie islamiste se nourrissent mutuellement. Et cela pour le contrôle des sources d'approvisionnement en pétrole.Dans une intervention pitoyable, Hollande s'est décomposé en direct et a bafouillé quelques mots sur la République. Lui qui joue les va-t-en guerres et porte une responsabilité immense dans ce nouveau drame réclame de la « confiance ». Il a décrété l'état d'urgence sur tout le territoire, estimant que la réponse à apporter était de piétiner les libertés fondamentales. Il a été immédiatement soutenu par Sarkozy. Les autorités politiques peuvent ainsi désormais interdire des réunions publiques et contrôler la presse.Une nouvelle fois, les principaux responsables de ce déferlement de violence barbare appellent à l'union nationale. Ils tentent de retourner la situation dramatique à leur avantage pour étouffer l'indignation et la révolte. Ils ont pour cela un bouc émissaire tout trouvé, les musulmans. Nous refusons toute union nationale avec les responsables des guerres, la bourgeoisie, Hollande, Sarkozy et Le Pen. Nous dénonçons le racisme que distille l’État au nom de prétendues « valeurs de la république » au moment même où, sous couvert de lutte contre le terrorisme, ce sont les droits démocratiques qui sont menacés. Nous demandons la levée de l’État d'urgence. La seule réponse aux guerres et au terrorisme est l'unité des travailleurs et des peuples, par delà leurs origines, leur couleur de peau, leurs religions, par delà les frontières pour se battre ensemble contre ceux qui veulent les faire taire, les soumettre, pour en finir avec ce système capitaliste qui engendre la barbarie. Pour mettre fin au terrorisme, il faut mettre fin aux guerres impérialistes qui visent à perpétuer le pillage des richesses des peuples dominés par les multinationales, imposer le retrait des troupes françaises de tous les pays où elles sont présentes, en particulier en Syrie, en Irak, en Afrique. Montreuil, le 14 novembre 2015PS : Les Français seront en danger tant que la République ne s'émancipera pas de ses marges coloniales. (Pierre Carpentier).
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Antoine Fontaine sur Facebook lien ici : https://www.facebook.com/antoine.fontaine.712?ref=ts&fref=tsAutoproclamé représentatif, le CREFOM est cette bande de copains sans pouvoir qui depuis des années truste les lieux de pouvoir. En l’espace d’un an ce machin, sorti de l’imagination de cette petite bourgeoisie nationale dont Frantz Fanon avait si bien analysé les comportements dévoyés, s’est accaparé auprès des pouvoirs publics la représentation ultramarine des Antilles au Pacifique en passant par l’Océan indien. Mais là n’est pas, pour le moment, ce qui nous occupe.Line Legrand est cette guyanaise, gréviste de la faim, que j’ai rencontré un soir de juillet 2015 devant l’Assemblée nationale. Si les drames qui lui sont arrivés n’ont pu que toucher, c’est avant tout ce mélange de combativité, cet humour grinçant et sa grande lucidité sur l’état de nos « péi » respectifs, La Guyane et La Réunion, qui m’ont tout simplement scotché.
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À la Une de Médiapart le 22 juillet : "Une Guynaise handicapée en grève de la faim devant le parlement" : lien ici http://www.mediapart.fr/journal/une/220715Pour lui écrire et la soutenir : legrandline@yahoo.frTout d'abord M. Dalin, hier encore vous me faisiez part de votre satisfaction quant à la déontologie de ce blog pour l'accueil de votre droit de réponse. Je ne pourrais malheureusement pas renvoyer ce compliment à votre Collectif eut égard à ses pratiques de désinformation et à ses multiples récupérations sans résultats concrets au profit de Mme Line Legrand :"Contrairement à ce que vous annonciez, la proposition (pour la date du 29 juillet) d'une place dans un foyer situé dans le quartier du Pont de Flandres à Paris, n'est pas le fruit d'une démarche qui aurait été initiée par votre organisme mais provient de la directrice même de l'établissement venue me rencontrer devant l'Assemblée Nationale le 13 juillet 2015. À cette première récupération s'ajoute le fait que le CREFOM m'a proposé de son côté et avec un certain aplomb un logement plus tôt, en date du 27 juillet (c'était alors 48h de moins sur l'asphalte de la canicule), proposition qui a eu pour grave conséquence de me fourvoyer, et qui m'a incité à décliner l'offre de la directrice du Foyer du Pont de Flandres et ce n'est pas non plus le cabinet du Secrétariat d'État aux personnes handicapées qui fût à l'initiative de la création de cette opportunité de logement d'urgence dont la directrice du foyer s'est heurté à un mur administratif pour la prise en charge du loyer fixé à 4500 €/mois ; pour rappel le Conseil de Paris a refusé de m'assumer, c'est pour cela que l'on a demandé au Conseil Général de Guyane de me prendre en charge, or je ne dépendais plus administrativement de la Guyane depuis décembre 2013 parce que le 115 (le SAMU Social de Paris) avait exigé à cette époque, le transfert à Paris de ma CAF, de ma Sécurité Sociale, de ma domiciliation etc.. Afin de simplement bénéficier d'un hébergement d'urgence. Il était alors prévu que je ne reste en France que jusqu'au 31 janvier 2014.
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Monsieur Carpentier,C'est avec stupeur et déception que nous prenons connaissance de l'article du dimanche 18 octobre 2015 paru sur votre blog et intitulé."Après 15 jours de grève de la faim devant le parlement en juillet, la violence sociale et la rue rattrapent Line Legrand."Il est dommage que nous n'ayons pas été contactés en amont de la publication de cet article pour nous donner l'occasion de répondre à ces accusations graves.Le CREFOM tente autant que possible, avec une équipe de bénévoles, d'aider les personnes en détresse s'adressant à nous. Ainsi, alertés au sujet de la situation de Mme Legrand, je me suis immédiatement déplacé avec d'autres membres du CREFOM afin de la rencontrer devant l'Assemblée Nationale.Suite à cet entretien nous avons activé nos réseaux, en coordination avec l'attaché parlementaire de Monsieur le Député Gabriel Serville, afin de lui trouver une solution d'hébergement.