Olivier Christin, historien moderniste, spécialiste de l'histoire religieuse réalise une étude singulière dans un ouvrage qui retrace une préhistoire du vote. Effectivement, il fut un temps où le vote n'était pas synonyme de démocratie.
Suite et fin de l'étude théorique du populisme. Dans La force du populisme : une analyse philosophique, Jean Claude Monod pose une question capitale dans l'analyse du populisme. Il explique que « Laclau laisse penser qu'il a la conviction, là encore assez schmitienne, que le politique implique non seulement la conflictualité mais aussi l'incarnation personnelle, la décision, le leader »
Pour commencer l'étude du populisme, Cas Mudde et Cristobal Rovira Kaltwasser dans Populism in Europe and the Americas Threat or corrective for democracy ? reprennent une remarque de Canovan, une des premières spécialistes du populisme (Populism, 1981)
Comme le remarque Federico Tarragoni et d’autres checheurs, la vision que possède la science politique du populisme -la « populologie » - est passablement réactionnaire.
Dans leur introduction intitulée « Populism and (liberal) democracy : a framework for analysis », les chercheurs Cas Mudde et Cristobal Rovira Kaltwasser cherchent à définir la démocratie et distinguent la démocratie « sans adjectifs » de celle libérale.
Premier billet d'un série sur le thème du populisme. Pour commencer le sujet, nous nous demanderons comment la science politique a échoué dans sa recherche d'une unité définitionnelle du populisme
L'espoir que suscite en Europe le succès de SYRIZA chez les partis de la gauche radicale ainsi que ceux qui refusent l'austérité est à la mesure de l'indifférence des Grecs pour les élections du 25 janvier.
« J'ai toujours pensé que la démocratie dite représentative n'est pas une vraie démocratie » explique Castoriadis dans Post scriptum sur l'insignifiance. Cependant, on peut facilement rajouter « ni même un régime représentatif ». C’est là la thèse et la ligne directrice des réflexions de Georges Contogeorgis.
Ce premier février à Athènes, après la contre-manifestation antifasciste organisée tout d’abord devant le Parlement et qui a ensuite tourné à l’affrontement, je suis rentré chez moi triste et en colère.