Dans "Un temps pour haïr", M. Weitzmann fait du saint-simonien I. Urbain la figure de proue d'un antisémitisme français opposé aux droits politiques et à l'émancipation des juifs,qui aurait trouvé lors de la colonisation dans l'islam un refuge à la modernité. Il façonne ainsi un personnage de fantaisie contraire à la réalité historique.
Si des Musulmans crient au loup raciste dès que l’on touche à leur religion, c’est un fait que, pour des raisons historiques que l’on ne peut expliquer en restant dans la sphère des joutes entre concepts abstraits, la détestation de l’Islam sert d’euphémisme « juridiquement correct » pour dire détestation des « Musulmans », des « Arabes » et des « Noirs ». (étude linguistique).
Au sortir de cette interminable et inédite campagne électorale, quelques remarques s’imposent : sur le dégagisme et besoins sociaux des classes populaires ; les luttes parlementaires et l’organisation des luttes sociales ; enfin l’escalade sans fin de la « lutte contre le terrorisme ».
On se dispute aujourd’hui sur la question de savoir si la colonisation peut ou non être qualifiée de crime contre l’humanité. On oublie que cette notion fut avancée, sur le plan éthique et philosophique et non juridique, il va de soi, par un homme des Lumières, Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron.
L’islamophobie dont se plaignent les Musulmans serait, pour Pascal Bruckner, est un racisme imaginaire ! Une énième preuve qu’il n’y pas plus apte que les « nouveaux philosophes » à remâcher les vieux clichés.
L’Évangile a-t-il quelque chose à faire avec la politique ? Et le Coran? Question difficile qu'il convient d'aborder à distance des polémiques politiciennes. Le point de vue d'un citoyen étranger à toutes les religions.
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