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Avec son climat délétère et ses débordements, le match de dimanche soir entre Marseille et Lyon n’a certes pas montré le meilleur de l’Humain. Il a en tout cas remis à l’agenda la question du rapport entre pouvoirs publics, instances sportives, clubs et supporters.Curieusement, la démocratie participative si prompte à se mêler de tout reste assez éloignée des choses du football. Pourtant, à y regarder de plus près, les conflits, enjeux et jeux d’acteurs entre supporters, clubs, instances sportives et pouvoirs publics ne sont pas si éloignés de ce qu’on peut connaître par ailleurs dans le domaine de l’environnement ou des politiques urbaines. La démocratie participative n’a aucune raison de ne pas s’intéresser à la question, ce dont le football pourrait bénéficier.
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Le mandat 2001-2007 vit l’essor des conseils participatifs en tout genre, le suivant fut le temps de la remise en question et de l’adaptation. En dehors des questions théoriques, que peuvent concrètement attendre électeurs et candidats du mandat à venir en matière de participation du citoyen ?
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Le ministre délégué aux transports vient d’installer la Commission « Mobilité 21 », chargée de hiérarchiser les projets du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT). La plupart d’entre eux ont fait l’objet de débats publics ayant suscité une forte mobilisation. Aussi, ne pas associer la société civile à la réflexion qui s’ouvre serait une grave erreur.
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Si vous avez conduit un projet exemplaire du point de vue de la participation des citoyens, si vous appartenez à une organisation pour qui la participation du public est une valeur essentielle, l'association AIP2 vous donne l'occasion de mettre en valeur votre action ! L'association internationale pour la participation publique ouvre en effet les candidatures au concours annuel des Core value awards. Ces prix récompensent les projets, les organisations ou les recherches qui respectent et promeuvent les 7 valeurs fondamentales de la participation publique.
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Si le terme de « démocratie participative » semble passer de mode, les questions relatives à la participation des citoyens n’en demeurent pas moins soulevées par plusieurs candidats aux élections législatives. Voici quelques questions à l’attention des candidats, sur leur perception de la participation du public et la place qu’ils entendent y accorder au cours de leur mandat. Au croisement des enjeux nationaux par leur fonction parlementaire et des enjeux de démocratie locale par leur ancrage local, les députés ont en effet un rôle moteur à jouer dans le développement de la participation civique.
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L'annonce du président sortant a fait du bruit : la participation des citoyens devrait être utilisée pour contourner des corps intermédiaires qui ne défendraient que des intérêts particuliers. Si une telle vision a largement été critiquée, en premier lieu bien sûr par les opposants de M. Sarkozy, elle constitue souvent l'une des motivations de la participation à l'échelon local, bien qu'elle soit exprimée de manière moins tranchée. D'un point de vue théorique comme méthodologique, l'opposition entre participation des citoyens et corps intermédiaires semble pourtant vaine.
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Si en France un certain flou règne quant aux critères de qualité de la participation des citoyens, l'association internationale pour la participation publique (IAP2) dresse en revanche une liste de sept principes fondamentaux : un aide-mémoire précieux que chaque citoyen devrait pouvoir rappeler à ses gouvernants dans tout processus de discussion publique.
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Nés dans un contexte juridique plutôt confus, les quatre mois de débats publics consacrés au projet Arc Express et Grand Paris représentaient un réel examen de crédibilité pour cette procédure de démocratie participative. Si les commissions des débats publics ont très honorablement répondu aux défis complexes qui leur étaient soumis, beaucoup reste à faire pour la participation des habitants aux projets de transports et d'urbanisme induits par le Grand Paris.
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Présentées il y a quelques mois comme le symbole de la sortie de crise ivoirienne, les élections présidentielles de 2010 menacent désormais de virer au tragique. Un coup définitif à la notion de démocratie en Afrique ? Pas si l’on se rappelle que les élections ne sont pas forcément la seule source de légitimité démocratique. Favoriser des expériences de démocratie délibérative, fondées sur une éthique de la discussion, pourrait-il représenter un levier de démocratisation certes plus modeste, mais parfois aussi plus réaliste ?
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Dans un rapport sur la rationalisation des autorités administratives indépendantes, présenté le 28 octobre dernier, les députés René Dosière et Christian Vanneste préconisent une refonte significative de la commission nationale du débat public (CNDP). Leurs propositions représentent-elles un progrès ou une menace ? Les réflexions des auteurs sur les questions de légitimité ou l'utilisation de jurys citoyens mériteraient en effet des clarifications.