Trouvons ensemble les voies d'un changement véritable…

Contre la casse du pays, mettons en place UN PROCESSUS CONSTITUANT

Ce texte est la note de synthèse de l'exposé que j'ai développé lors de l'université d'automne du Parti de la dé-mondialisation (Pardem) tenu à La Rochelle du 11 au 13 novembre 2022. Il doit se comprendre après la lecture d'un précédent billet : https://blogs.mediapart.fr/serge-marquis/blog/021221/le-peuple-francais-dans-la-panade-plaidoyer-pour-un-processus-constituant.

Au soir du 1er tour, la consigne de vote « Pas une voix pour l'extrême-droite » de Mélenchon était celle d'une gauche sauve-qui-peut (qui ne s'intéresse pas à la déshérence de l'électorat de droite ni aux abstentionnistes, se parle à elle-même et s'engouffre dans le « vote utile » à la Présidentielle pour continuer d'exister).

En 2017, Macron est élu avec 18 % des inscrits au 1er tour et 43,6 % au 2e tour. L’Opposition toutes forces confondues dénonce aussitôt ce manque de légitimité…

A une camarade qui pense devoir résoudre le problème de cette guerre par une négociation qui prendra en compte le pourcentage d'Ukrainiens pro-russes, voici ma réponse :

Appel lancé par des militants de différents horizons dans l'objectif d'une campagne de boycott citoyen et constituant à l'élection présidentielle. Partie prenante des mouvements sociaux de contestation du Macronisme, ayant réfléchi aussi à nos échecs, il m'apparaît qu'une République démocratique et sociale n'est atteignable qu'à travers un processus constituant qui lève des forces.

Pour beaucoup de Français, les jolis mots qui disent la France « Liberté, Égalité, Fraternité » sont un décor de carton-pâte. Sous l’autorité de la gauche et de la droite « de gouvernement » (sic), leurs conditions de vie et d’exercice de la citoyenneté se sont considérablement dégradées, les plongeant dans une dépression existentielle…

Pour quelles raisons faut-il s'orienter sur une abstention active à la Présidentielle de 2022 ? Éléments de réponse dans un très joli texte de Jacques Nikonoff, qui tranche avec l'intoxication présidentialiste actuelle.

Si l’on en croit les sondages, tout le monde s’attend à un duel Le Pen-Macron au 2e tour de la Présidentielle mais personne n’en veut. C'est la calamité que gauche et droite « de gouvernement » (sic) nous ont mis dans les pattes. Pourtant, certains parient encore sur l'unité de la gauche…

Macron, on ne t'oublie pas. Castaner non plus.