Le blog de Silk Road

Abdulhakim Idris est un militant des droits de l'homme et le mari de la célèbre défenseuse des droits des Ouïghours, Rushan Abbas. Il ne sait pas où se trouve sa mère.

Cher monde, aidez-moi. Aujourd'hui aurait dû être une journée spéciale pour moi, célébrant l'anniversaire de ma mère. Malheureusement, je ne sais pas où elle est. Elle est probablement dans un camp de concentration chinois, une prison ou un centre de détention, tout comme d'autres millions d'Ouïghours.

La leader démocrate de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, a nommé l’avocat ouïghour basé à Washington, Nury Turkel, à la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF).

Certains des reportages les plus cruciaux sur les musulmans ouïghours proviennent de la chaîne Radio Free Asia financée par le gouvernement américain à Washington.

Axios a obtenu une demande du gouvernement chinois adressée au gouvernement turc pour un homme ouïghour qui a fui le Xinjiang dans un contexte de répression croissante.

Global Voices a interviewé Ershat Abdul'ehed, 22 ans, originaire de Hotan, une ville située au bord du désert du Taklamakan, dans le Xinjiang. Ershat est maintenant bloqué en Turquie en tant que réfugié, tandis que son père et son frère aîné sont emprisonnés en Chine, condamnés respectivement à 18 et 10 ans.

Hüsenjan était un employé de l'État chinois - et membre du Parti communiste chinois - chargé de créer des dictionnaires pour la langue ouïghoure. Son travail n'a pas pu le sauver.

Adrian Zenz, chercheur principal en études chinoises à la Victims of Communism Memorial Foundation, basé à Washington, et l'un des plus grands experts mondiaux des incarcérations de masse au XUAR, qui a déclaré que la conversion des écoles maternelles en pensionnats est une extension naturelle des politiques d'assimilation dans la région.

Alors que plus d'un million d'Ouïghours seraient internés dans les camps de rééducation du Xinjiang, de nombreux jeunes ouïghours du monde entier ont perdu le contact avec les membres de leur famille depuis plus de deux ans maintenant. Le jour de la fête des mères, ils ont envoyé un message collectif au monde et au gouvernement chinois, demandant la libération immédiate de leurs mamans.

Iminjan Seydin a subitement disparu en mai 2017, enfermé dans un « centre de rééducation » chinois. Sa fille, Samira Imin, a tout fait pour rendre visible la disparition de son père et celle de centaines de milliers d’ouïghours. Depuis le 1er mai 2020, il aurait été libéré et utilisé dans une vidéo de propagande visant à attaquer sa fille et les organisations des droits humains.