Faute d'avoir analysé les discours sexistes pendant la campagne des présidentielles, sommes-nous condamnés à les revoir en permanence revenir impunément ?
Depuis le début du débat sur « l'annulation du mariage de Lille pour cause de non virginité », je m'interroge. Pas tant sur le centre du débat qui a été médiatiquement décidé, et qui me semble comme souvent "à côté", ou en tout cas pretexte pour parler d'autre chose. Je constate que ce débat sur le droit ignore le droit, et le billet de Maître Eolas sur son blog me le confirme. Je me dis aussi, qu'il faut vite lancer un appel aux femmes pour qu'elles arrêtent de se marier avec des cons (athés, musulmans, cathos, protestants ou juifs), mais là, j'ai peur qu'elles n'aient pas tant de candidats remplacement que ça.
«C'est inutilement que vous vous levez tôt, que vous vous couchez tard et que vous mangez le pain de la peine :Il en donne autant à son bien aimé pendant qu'il dort.»PS 127,2 (Le «Il» c'est le seigneur... mais troublant (et joli !), non ?)«Jonathan a été transpercé sur les hauteurs ! A cause de toi Jonathan, mon frère, je suis dans la détresse !Tu m'étais si cher ; ton amour était plus merveilleux pour moi que l'amour des femmes.»2 Sam, 26-27