Par Théo Roumier
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C’est donc annoncé : les écoles, collèges, lycées et lycées professionnels vont fermer le 6 avril. Pour combien de temps ? L’annonce d’une reprise est à prendre à la mesure de ce qu’a été la politique de Jean-Michel Blanquer depuis le début : déni, mépris, mensonge et entêtement. Il y a urgence dans l’éducation, de la maternelle à l'université, et c’est à nous de reprendre la main.
Elle devait avoir lieu le 4 avril dernier : la marche contre les Centres de rétention administrative (CRA) s’est tenue ce samedi 27 mars à Orléans (Loiret). Elle a rassemblé près de 300 manifestant·es à l’appel du Collectif contre les expulsions et la rétention (COLERE). Les CRA sont des prisons pour étranger·es et nous voulons leur abolition.
Le Collectif contre les expulsions et la rétention (COLERE) s’est créé fin 2019. Rassemblant plus de vingt organisations, il refuse la construction d’un nouveau Centre de rétention administrative (CRA) près d’Orléans en 2023. Les CRA sont des prisons pour étranger·es, nous voulons leur abolition. Nous manifesterons le 27 mars à Orléans.
Hier soir le ministre Blanquer a témoigné de son immobilisme face à l’urgence sanitaire. Alors que les contaminations sont à un niveau élevé et que l’urgence sanitaire est toujours là il n’a annoncé aucune nouvelle mesure, autorisant tout au plus une réduction « au maximum de 50 % » du présentiel dans les seuls lycées. Le déni doit cesser.
Par Théo Roumier
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La reprise des cours le lundi 2 novembre s’est faite dans l’inquiétude, la colère, l’exaspération. Spontanément, des personnels se sont mobilisés, ont débattu, échangé dans une horizontalité démocratique s’opposant à la verticalité et l’arbitraire d’un pouvoir ministériel méprisant autant que dangereux et irresponsable. La grève du 10 novembre en est la conséquence.
Par Théo Roumier
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La question des statistiques ethniques est revenue sur le devant de la scène dans la foulée des mobilisations antiracistes de la fin du printemps. Si ces outils de mesure des discriminations sont utilisés dans d’autres pays, ils sont prohibés en France au nom d’un « universalisme républicain »… dont l’hypocrisie se révèle à l’épreuve des faits. Point de vue militant.
Par Théo Roumier
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Quatre enseignant·es de Melle dans l’Académie de Poitiers passeront en Conseil de discipline à partir du 12 octobre. Ces quatre enseignant·es sont militant·es du syndicat SUD éducation. Ce qui leur est reproché : leur participation à la contestation de la réforme inégalitaire du Lycée entre 2018 et 2020. Face à cet acharnement, notre solidarité doit être un rempart.
Par Théo Roumier
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Ce dimanche 5 juillet, le Front uni des immigrations et des quartiers populaires organisait la seconde édition de sa « Balade décoloniale » à Paris. Elle faisait cette année écho aux mobilisations antiracistes. La Préfecture de Police n’aura autorisé qu’un rassemblement statique : ce qui n’empêchera pas l’exigence de décolonisation de l’espace public, comme de la République.
Discriminations raciales, crimes et violences policières, islamophobie attisée au plus haut sommet de l’État, lutte des sans-papiers, inégalités mêmes face à la maladie et à la mort en période d’épidémie : si notre syndicalisme veut construire l’émancipation alors il ne peut pas se tenir à l’écart du combat pour l’égalité de toutes et tous.
Par Théo Roumier
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En pleine épidémie, la préfecture du Loiret entame des poursuites judiciaires contre un enseignant, hébergeant solidaire d’un jeune isolé étranger, Chernoh Ibrahim Bah. Et menace de ne pas donner à Chernoh de titre de séjour. Les membres du Réseau éducation sans frontières - Collectif de soutien aux jeunes isolés étrangers (RESF - COJIE) du Loiret se déclarent « délinquants solidaires ».