Femmes de tous les pays unissez-vous, vous n'avez que vos chaines à perdre et un monde à gagner.
« On ne naît pas femme, on le devient. » S. de Beauvoir
C'est sur cette base que se profile illico le1…
racisme post-colonial de la société française. En 2016, sur fond de guerres impérialistes menées tambours battants, décomplexé comme presque jamais (écartons les périodes les plus sombres de l'histoire de l'humanité qui se sont jouées en Europe), le racisme se banalise et se répand dangereusement ; d'autant plus légitimé par la soi-disant défense des droits des femmes musulmanes.
Ce racisme au nom du féminisme est inadmissible : "Se vouloir libre, c'est vouloir libres les autres" disait De Beauvoir.
Racisme, sexisme : même combat.
« Le féminisme n’a jamais tué personne. Le machisme [et le racisme] tue tous les jours » Benoîte Groult
Intervention de la jeune Marine, militante CNT Est-Lorraine, lors de la manifestation messine pour dénoncer les violences faites aux femmes.
"Nos choix nous appartiennent. Nous ne voulons plus figurer au second plan, comme les personnages secondaires de la vie des hommes. Nous ne sommes pas le centre du débat autour de tel ou tel sujet en vogue. Nous nous définissons nous-mêmes."
Par Tin Hinane
| 107 commentaires
| 36 recommandés
Qui tue, viole, bat, assassine des femmes ? Des hommes ! Demeurer incapable d’énoncer cette simple vérité, c’est faire partie du problème. Dès leur naissance, les garçons ont des privilèges. Pas plus que les filles ne sont nées pour servir ou subir, il n’y a rien de naturel à la violence masculine. Les racines du problème sont profondes, structurelles.
Face à la dépossession organisée du contrôle de notre fertilité, des fruits de notre travail physique et intellectuel, de notre temps libre, de nos ambitions et nos rêves… le féminisme incite à un recentrage des femmes sur leur propre vécu et leur propre ressenti.
Sud Santé Socio appelle les secteurs médico-sanitaires à se mettre en grève le 8 mars 2019 contre les conditions de travail de celles qui subissent de plein fouet les politiques néolibérales. L'arrêt de ces services fondamentaux paralyserait le pays. TouTEs ensemble pour un monde meilleur.
Depuis deux mois, le mouvement des Gilets jaunes a mis dans le débat public les thèmes de justice fiscale, de justice sociale, de justice climatique et de démocratie. Il a permis d’associer le combat «contre les fins de mois et la fin du monde». Plusieurs analyses ont souligné la présence massive de femmes dans les mobilisations : certaines ont même qualifié ce phénomène de «nouveauté».
Dans cette lutte de classes que les peuples craignent de perdre, les femmes ont toujours été perdantes… Elles sont depuis le 17 novembre, dans toutes les assemblées, sur tous les ronds-points, manifestent dans la rue sous les gaz et les matraques.
Euphémismes et hyperboles
L’euphémisation consiste, étymologiquement, à positiver du négatif. Dans le discours politique, elle consiste essentiellement à occulter, minimiser et relativiser une violence, et ainsi la rendre acceptable... Et donner à l’oppression le visage plus acceptable de la légitime défense. « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage »