C'est vraiment un événement inédit qui va se dérouler ce mardi 30 janvier avec l'appel à la grève dans les Etablissements Hospitaliers pour Personnes âgées Dépendantes (EHPAD).
La publication le 16 janvier d'une tribune signée par un millier de médecins et de cadres hospitaliers et de la santé, mais aussi la multiplication de conflits locaux et d'expressions de syndicats de l'hôpital public témoignent du profond malaise qui taraude les professionnels de santé qui n'en peuvent plus de faire « toujours plus avec toujours moins ».
Muriel Pénicaud a eu beau expliquer que les ruptures conventionnelles collectives allaient permettre d'« éviter le traumatisme du licenciement », cette mesure introduite en catimini dans les ordonnances provoque un séisme et permet de démontrer que cette fragilisation des droits des salariés va d'abord créer du chômage.
Ce gouvernement qui prétend traquer les « fake news » par une loi qu'il envisage de faire passer en 2018, n'est quand même pas avare d'histoires auxquelles on n'est absolument pas obligés de croire.
À l'heure des vœux de la nouvelle année 2018, on serait tenté de se la souhaiter moins pire que 2017. L'année qui vient de s'achever peut nous laisser une impression mitigée. 2017 ne restera pas comme une année blanche pour les droits des femmes.
C'est avec un peu de retard sur le calendrier annoncé de la réforme de l'assurance chômage que les syndicats ont été reçus le 13 décembre par le cabinet de Muriel Pénicaud. Premier acte d'un processus que le gouvernement veut rapide. Trop rapide pour être honnête.
Il faut bien prendre la mesure de ce qui va se jouer dans les prochains jours à France Télévisions où les syndicats CGT, FO et SNJ ont déposé un préavis de grève de 24 heures pour mercredi 13 décembre.
Dans un discours qui se voulait fondateur dans la lutte contre les violences faites aux femmes, Emmanuel Macron n'avait rien négligé pas même la minute de silence et l'évocation forcément poignante des prénoms de quelques une de ces femmes qui tombent chaque année sous les coups meurtriers de leur conjoint ou ex-conjoint.
Le gouvernement Macron s'apprête à une nouvelle offensive contre le travail qualifié en se déclarant prêt à baisser davantage le coût du travail en jouant sur les cotisations sociales.