La modernité est un projet de rupture radicale de l'être, elle le libère de toutes les appartenances, elle le désengage des vieilles certitudes, le réinvente et inscrit sa transcendance non hors de soi mais en soi.
Nombreux sont les intellectuels et les artistes qui sont sur tous les champs de bataille. Ils défendent les persécutés, les pauvres, les marginaux, les réfugiés, la veuve et l'enfant et j'en passe.
La lecture de l'autobiographie de Souleymane Bachir Diagne, ' Le fagot de ma mémoire' ( Éditions Philippe Rey ) est plus qu'agréable. On suit, avec délectation, le cheminement de ce grand intellectuel, qui l'a mené de Saint Louis au Sénégal à l'université Columbia aux États-Unis.
Certains êtres sont hantés et possédés par le besoin de créer, par l’art. Ils sont des artistes. Et peut-être des élus. Mais ce destin n’est pas sans embûches. Il est fait d’interrogations, de doutes, de remises en question. Pourquoi créer ? Pour qui créer ?
Quand on plonge dans un roman écrit par un maître, dans ce cas Kazuo Ishiguro, prix Nobel de littérature, on sait à quoi s'attendre. Une écriture presque parfaite, une architecture romanesque somptueuse ou encore un mélange de légèreté et de profondeur.