L'islamophobie est désormais un phénomène global. La persécution des Ouïghours en Chine, le génocide des Rohingyas en Birmanie le 'Muslim Ban' de l'ex-Président Trump ou encore les lois répressives en France, autant d'exemples de la construction de la figure du musulman comme celle de l'altérité radicale, figure qu'on doit dompter, discipliner et ultimement, dans certains cas, détruire.
La poésie est un événement improbable, rare. Elle est semblable à ces éclaboussures de la foudre dans les lieux trop ensoleillés. Quand elle survient, il faut donc s'arrêter. Cesser de respirer. D'être.
Le monde a toujours eu un caractère apocalyptique. Ce passé idéalisé, véritable pays de Cocagne, qu'ils sont nombreux à vanter, n’a jamais existé. Le monde est sans doute moins pire maintenant.
Il est toujours passionnant de lire un roman écrit par un poète de talent. On ne s’invente pas poète. On l’est par la force d’une démesure en soi, inscrite dans notre sang. Le poète écrit toujours de la poésie. Il ne peut s’en empêcher.
La biographie d’Obama, Une terre promise, est passionnante à plus d’un titre. Obama nous raconte, porté par le souffle d’une belle et ample écriture, ce parcours, qui ressemble à un conte de fées ou à un film hollywoodien, qui a mené un Noir, au pays de la ségrégation et de l’esclavage, à la Présidence des États-Unis.
L'écrivain colonisé occupe cet espace de la parole qui est paradoxalement celui du silence. Cette parole, qu'il dompte parfaitement, dont la verve est éblouissante ( il ne s'agit pas de douter de son talent, il est incontestable ) est une parole mesurée et censurée.
En deux décennies, internet est devenu une nouvelle drogue, et un outil de domination exploités par des géants néo-libéraux comme Google, Facebook ou Netflix ainsi que par un nombre croissant d’États.