Certains êtres sont hantés et possédés par le besoin de créer, par l’art. Ils sont des artistes. Et peut-être des élus. Mais ce destin n’est pas sans embûches. Il est fait d’interrogations, de doutes, de remises en question. Pourquoi créer ? Pour qui créer ?
Quand on plonge dans un roman écrit par un maître, dans ce cas Kazuo Ishiguro, prix Nobel de littérature, on sait à quoi s'attendre. Une écriture presque parfaite, une architecture romanesque somptueuse ou encore un mélange de légèreté et de profondeur.
L'islamophobie est désormais un phénomène global. La persécution des Ouïghours en Chine, le génocide des Rohingyas en Birmanie le 'Muslim Ban' de l'ex-Président Trump ou encore les lois répressives en France, autant d'exemples de la construction de la figure du musulman comme celle de l'altérité radicale, figure qu'on doit dompter, discipliner et ultimement, dans certains cas, détruire.
La poésie est un événement improbable, rare. Elle est semblable à ces éclaboussures de la foudre dans les lieux trop ensoleillés. Quand elle survient, il faut donc s'arrêter. Cesser de respirer. D'être.
Le monde a toujours eu un caractère apocalyptique. Ce passé idéalisé, véritable pays de Cocagne, qu'ils sont nombreux à vanter, n’a jamais existé. Le monde est sans doute moins pire maintenant.