Blog suivi par 240 abonnés
Cependant c'est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle. Et à l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes.
Mots-clés
-
Pourquoi je ne suis pas Charlie
Derrière la "liberté d'expression" de la nébuleuse Charlie-républicaine se dessine, de façon plus inquiétante, une injonction à être Charlie et relais du racisme d'Etat. Dès lors, il faut bien répondre au consensus autoritaire. -
Nostalgie du 9-3
À peine prof, je fus nommé comme stagiaire au lycée Utrillo de Stains dans lequel j'ai pour finir enseigné 15 ans. Aujourd'hui, alors que la réaction bat son plein, j'y repense avec mélancolie. -
À propos des accusations contre Adama Traoré
La ligne d'Assa Traoré qui fait de son frère un jeune homme au-dessus de tout soupçon est désastreuse. Elle profitera à l'extrême droite qui aura ainsi évacué la question centrale de l'impunité de la police tacitement autorisée à tuer dans les quartiers du peuple multinational de ce pays. -
"Laissez dormir la République !"
La République est un totem parlementaire devant lequel chacun doit s'aligner. Pourtant, la question mérite d'être posée : ce signifiant n'est-il pas vide ou, pire, purement réactionnaire ? -
Sur "Sales Juifs" qui aurait été crié hier dans la manif antiraciste de République.
Si le cri "Sales juifs" dans la manifestation d'hier est vrai - ce qui reste à prouver -, il dit surtout une désorientation politique gravissime. -
Pourquoi Aragon
En lisant "La Semaine sainte", roman tout à la fois classique et formellement inventif, on peut mesurer la fidélité d'Aragon envers tous ceux qu'il a été, du révolté surréaliste au faux apparatchik du Comité central du PCF. La référence à Werther illustre les métamorphoses qui font son unité. -
Pour Rastignac mais contre Macron et sa cour médiatique.
Il est de coutume dans les médias mainstream de comparer le Président de la République Emmanuel Macron au célèbre héros de Balzac, Eugène de Rastignac, dont on lit la formation dans "Le Père Goriot". Pourtant, cette comparaison est hautement discutable. -
Épouvantable situation consécutive à l’épidémie.
Macron se présente en chef de guerre face au Covid alors que l'Etat laisse mourir de nombreux malades atteints d'autres pathologies. Scandale parmi d'autres. -
"La France unie", une injonction pétainiste.
Pour masquer sa propre responsabilité politique ainsi que celle de ses prédecesseurs (Sarkozy puis Hollande, au moins) et faire diversion, Macron relance le slogan de la campagne présidentielle de 1988 de Mitterrand. Ce slogan est aussi vénéneux que réactionnaire, pétainiste même. -
Déluge sur l'hôpital public sacrifié.
De sa classe sociale (la bourgeoisie), Macron en "guerre" a la morgue et l'absence de honte. Il n'hésite pas, pour sa "guerre", à sacrifier les "derniers de cordée" ou les plus faibles, i.e. celles et ceux qu'il méprise quitte à en faire applaudir certains (ça ne coûte rien).
- Page précédente
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- …
- 44
- Page suivante