Les Kurdes du Rojava vivent toujours sous la menace des bombes turques. Je reproduis ici une tribune de l'anthropologue américain David Graeber, publiée dans The Guardian, au lendemain de l'opération militaire de 2018 qui avait débouché sur l'occupation de la région d'Afrin.
Les reportages en provenance de la Russie sont devenus rares ces derniers temps. Trois documentaires récents donnent un aperçu de la vie des Russes (ceux qui sont restés là-bas), de leur états d'âme, de ce qu'ils pensent (en bien ou en mal) d'une guerre qui ne peut être décrite comme telle.
Dans ce second volet de leur enquête sur la perception de la guerre en Ukraine, les chercheurs du PS Lab se demandent comment les Russes – du partisan convaincu au « nouveau patriote » qui ne soutenaient pas initialement l'invasion – justifient la guerre.
Greg Yudin, professeur à École des sciences sociales et économiques de Moscou (Shaninka) et directeur du département de philosophie politique, se demande si le bruit qui commence à courir en Russie d’une possible défaite est le signe d'un tournant dans la guerre en Ukraine.
Dans cet entretien conduit par Anna Filipova, l'anthropologue Alexei Yurchak (professeur à l’Université de Californie à Berkeley) explique pourquoi Poutine déteste Lénine et en quoi la Russie d'aujourd'hui ressemble aux derniers jours de l'Union soviétique.