Au fil de l'eau, la remise à disposition d'informations tirées de la presse, des statistiques ou des sites internet russes sur la situation sociale en Russie.
Une analyse du sociologue russe Lev Goudkov, qui démonte les leviers de la propagande du pouvoir russe et y voit l'explication du soutien passif, mais majoritaire apporté par la population russe à l'intervention militaire en Ukraine. Il ne cessera, selon lui, qu'avec un choc qui lui fasse prendre conscience des causes et des conséquences de la guerre, processus qui n'est pas encore engagé.
Un exemple de cette autre Russie, pour moi la vraie, celle qui se refuse et lutte contre la violence, avec Katrine Nenacheva, artiste engagée, qui organise un camp de vacances pour des enfants réfugiés d’Ukraine.
Un témoignage sur la façon dont se fait l’accueil des réfugiés venant d’Ukraine à Moscou, et sur ce que ressentent ceux qui les aident. Compassion, culpabilité. Révolte, aussi, ne serait-ce qu’en écrivant le mot dont l’emploi est puni en Russie, celui de guerre. Et Solidarité et action.
Où sont-ils, comment vivent-ils, qui se préoccupe de leur situation, qui les aide s’ils demandent à être aidés ? Quelques réponses données par Svetlana Gannouchkina, figure éminente de la défense des droits des immigrés et des réfugiés en Russie.
Un sondage non publié indiquerait que 30 % de la population russe souhaiterait l’arrêt des combats en Ukraine, pour 57 % qui pensent qu’ils doivent se poursuivre. Mais le pourcentage de qui sont favorables à la fin de la guerre monte à 56 % dans la tranche d’âge 18-24 ans.
Crier aujourd'hui dans la rue sa colère, 25 secondes, contre la guerre, et contre les viols des ukrainiennes. #НЕТ_25. C'est une des actions organisées par ce mouvement féministe russe.