Par Vidal Cuervo
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1er mai, fête des Travailleurs. Le nombre de signataires de la menace de putsch parue dans Valeurs actuelles est passé de 12000 à 21000 : 10% de l'Armée. Mais les Français disent que ça n'est pas grave. Pourquoi ce déni de la montée du fascisme?
J'ai longtemps cru que l'armée française - « républicaine » - ne pouvait plus être putchiste. Je me trompais : la tribune accordée par Valeurs actuelles à un aréopage de ganaches excédées montre que la pulsion du coup d'État est là. Les facteurs s'assemblent pour nous préparer des lendemains qui déchantent.
Où se dessine un triptyque digne de l'Ancien régime : abus du bien public/répression généralisée/mépris de classe.
Le peuple de Paris avait pris la brioche de Marie Antoinette comme un camouflet. Comment allons-nous prendre le homard thermidor servi au Palais Vivienne?