Libéré après trois ans d’un procès absurde — né d’un appel venu de Hollande parlant d’un char d’assaut imaginaire — Hamid retourna sa plume. Il loua la justice, devint plus royaliste que le roi, semant la diversion pour éviter l’essentiel. Mais le pouvoir qu’il servait sans mesure le rattrapa : à nouveau, il est poursuivi.
La militante et blogueuse marocaine Saïda El Alami a été arrêtée le 1er juillet 2025 à Casablanca, jugée sans avocat et condamnée à trois ans de prison pour « diffusion de fausses allégations » et « outrage à des institutions ». Son affaire, dénoncée comme arbitraire par des ONG, révèle une stratégie systématique pour museler les voix critiques au Maroc.
L’installation d’une usine israélienne de drones kamikazes au Maroc marque un tournant dangereux : Rabat devient un maillon de la stratégie militaire israélienne, avec des risques accrus pour la Palestine, l’équilibre régional et la stabilité interne du pays.
Quand Céline écrit, il y balance ses tripes. Houellebecq, lui, fait son marché : il vend son âme, son cul, et suce les puissants pour rester dans les salons. Ce texte, c’est une rafale, une guerre au style en pantoufles, une mise à mort de la littérature de canapé. Retour du scalpel. Place aux mots qui saignent.
Assigné à résidence pour crime de lecture, réduit au silence pour avoir écrit sur Gaza. Dans un monde où lire Céline ou nommer un génocide vaut condamnation, je confesse mes fautes : avoir lu, avoir écrit, avoir résisté.