Les textes préparatoires à la Conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, qui se tient à Paris les 10 et 12 décembre, sont riches, très documentés (parfois presque trop copieux sur l’état des lieux), et fourmillent de propositions. Sept groupes ont été constitués selon diverses thématiques (1).
Par YVES FAUCOUP
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Alors que des « hommes d’Etat » s’étripent en public dans une lutte des places sans précédent, la pauvreté, dans notre beau pays démocratique, progresse.
Le Président de la République, lors de sa conférence de presse du 13 novembre, en annonçant une économie de 60 milliards d’euros sur les dépenses publiques sur la durée du quinquennat, a précisé que les collectivités territoriales devaient prendre leur part dans cet effort. Par ailleurs, le ministère du budget constate que les effectifs de la fonction publique territoriale se sont accrus de 3,5 % par an entre 2002 et 2009, surtout dans les communes (qui emploient 69 % des agents territoriaux).
Lors du débat qui était sensé opposer François Fillon et Jean-François Copé, les deux protagonistes ont su surfer sur la vulgate sarkozyste : la lutte contre l’assistanat. On se souvient de cette affirmation honteuse de l’ancien président dans sa lettre aux Français, avant l’élection présidentielle : « nous avons consacré des milliards à maintenir des gens dans l’assistanat », « nous l’avons payé d’une défaite financière ».
La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Londres, le 27 juillet, a, selon la tradition, rendu hommage à l’histoire du pays accueillant. Et de glorifier non seulement la campagne verdoyante de jadis, mais aussi son passé industriel : des ouvriers descendants les grandes cheminées d’usine en rappel, des métiers à tisser géants trônant au cœur de la scène, des ouvriers soudeurs affublés de leur casque, forgeant gaiement les anneaux du sigle olympique issus d’une « coulée » de métal en fusion plus vraie que nature.
Au cours de son discours de politique générale le 3 juillet, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a déclaré que « le changement passe par la mise en mouvement de toute la société ».