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L’inclinaison à massacrer sans raison vitale ses semblables est une constante chez l’Homme, une sorte de misanthropie congénitale. Aujourd’hui, ce talent s’exerce industriellement, sur toute la planète, sur tout le monde vivant. Du champ de bataille au lac de haute montagne en passant par les fournaises du bouleversement climatique, l’homme industriel assassine la vie.
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L’atrocité de civils ukrainiens écrasés sous les bombes ne suffisant pas, d’autres cohortes humaines, de par le monde, vont souffrir de la faim et en mourir. En cause, le grenier à blé de la mondialisation est en guerre mais surtout, partout, les paysans de l’agriculture vivrière ont été méthodiquement éradiqués par cette même mondialisation des marchés de matières premières agricoles.
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Macron 1er a dirigé ce pays comme n’importe quel pédégé de l’ère néolibérale, préservant bénéfices et dividendes en temps de crises et avec un management violent des ressources humaines et populaires. En face, avec Le Pen, ce sont les cancers du racisme, de l’intolérance et de l’autocratie qui métastasent lentement notre société. Une hydre à deux têtes qu’il faut abattre par la démocratie locale.
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[Rediffusion] La guerre de retour en Europe avec menaces nucléaires quand d’autres guerres ravagent à bas bruit bien d’autres régions depuis des années ; une communauté scientifique mondiale qui agite désespérément le tocsin sur l’emballement climatique et le déclin de la biosphère ; le capitalisme mondial livré à ses démons et hors de contrôle, l’humanité est en train de sombrer toutes sirènes hurlantes.
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La société d’hyper-consommation et de la richesse cumulée, promue par Macron au nom de la sainte croissance et du bizness, a généré une hyper-frustration parmi les classes perdues des périphéries. Les sans-culottes, poussés au feu par complotistes et libertariens, sont aux portes de Paris aux cris de liberté individuelle et pouvoir de consommer en rond. Pas de quoi reconstruire une autre société.
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Nos réacteurs nucléaires sont en train de sombrer dans une dégénérescente vieillesse ; nos EPR s’embourbent dans une piteuse médiocrité et les docteurs Folamour de la fusion, à supposer qu’ils réussissent, précipiteraient l’autodestruction de notre société de consommation par un effet rebond spectaculaire. Une aubaine pour les hommes les plus riches de la planète, un désastre pour les autres.
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Vaut-il mieux un mensonge enguirlandé qu’une vérité qui désespère ? Les vitrines illuminées, les publicités criardes, les queues énervées aux caisses et la frénésie de clics acheteurs permettent de se shooter à crédit pour ne pas voir le désastre de consumation que sont devenues les fêtes de fin d’année, en attendant la fin d’un monde. Le Père Noël est vraiment une ordure.
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[Archives] Alors qu’une pétition populaire vient de dépasser les 100 000 signatures pour réclamer une meilleure régulation de la chasse et qu’une commission de contrôle se met en place au sénat, Willy Schraen, président de la fédération de chasse, lance la contre-offensive et veut gendarmer les autres usagers de l’espace rural. Les chasseurs en auxiliaires de Darmanin, il fallait oser.
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La démocratie représentative est en faillite. Le pouvoir, composé d’élus au rabais faute de votants, ne représente que trop souvent ses propres intérêts de domination ou ceux de lobbies, économiques, financiers, religieux. Telle une royauté au bord du gouffre, ce régime s’accroche à ses privilèges, oblitérant toute alternative démocratique, laissant place à des relents nationalistes fétides.
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[Rediffusion] Les hypers riches vont de palaces en hôtels particuliers. Les pauvres s’entassent dans les ghettos de banlieue et le métro. Les membres de la classe moyenne se calfeutrent en partie dans des cantonnements résidentiels, accrochés à leur carré de gazon et à leur échelon social. Dans ces lotissements, on envie les riches, on ignore les pauvres et on snobe l’écologie.