Au dela de l'émotion brute autour des massacres en cours qui nous incite à diviser l'humanité entre bons et mauvais, une petite tentative de rappel des conséquences économiques catastrophiques qui vont appauvrir l'Europe, dans l'hypothèse optimiste que les va-t-en guerre, motivés par la peur, ne vont pas déclencher l'apocalypse qu'ils préparent sans même qu'ils ne s'en rendent comptent.
Je voudrais dans ce qui suit prendre position en défense d’Houria Bouteldja, sur la base du lynchage dont elle est la cible, concrétisé entre autre par la censure d’un de ses billets de blog sur ce site, et en réponse aussi à la position qu’on m’a demandé de prendre sur le modèle républicain. Je salue au passage le courage et l'intégrité des gens de l’UJFP qui m’auront permis de la lire.
Quelques réflexions à partir du pacte Molotov-Ribbentrop dans son contexte historique pour en arriver aux errances contemporaines, sur fond de permanence de cécité et d'abandon du collectif avec une logique identitaire comme seul recours.
Un demi-siècle après un événement politique majeur, c'est à la fois beaucoup, mais parfois aussi trop peu, pour posséder le recul nécessaire à son interprétation, surtout quand le contexte dont il s'agit est celui d'une guerre dont les tenants et aboutissements sont encore, dans une certaine mesure, d'actualité.
Suite à l'article "Je ne suis pas sûre que l’humanité veuille survivre" qui a fait découvrir Arundhati Roy à ceux qui ne la connaissaient pas, je ne peux résister à rappeler le texte le plus lucide, si pas le plus intense, que j'aie jamais lu sur le 11 Septembre, analyse écrite à chaud en 2001 mais qui n'a rien perdu de son actualité par ses prolongements actuels dans la "guerre au terrorisme"...
Quelques réflexions autour du secret de négociations qui nous concernent tous et des motivations qui les accompagnent, loin, très loin des cameras publiques. Bien entendu, il ne s'agit là que de spéculations pures, aucun nom n'est cité.