Ce blog est une lucarne pouvant permettre à ceux s’intéressant à la culture algérienne de participer à une sorte de remise à flots de certains pans de notre mémoire, aujourd’hui, en perdition. La mémoire1…
est le lieu idéal de l’ineffable, de l’éternelle présence d’une obsédante subjectivité fournissant à l’historien sa substantifique moelle. Nous partirons des jeux de la mémoire pour atteindre une Histoire possible, faite, malheureusement de trop de failles et d’oublis que, paradoxalement l’œuvre d’art réussit à combler. Nous nous intéresserons également à la représentation littéraire, médiatique et artistique, au delà de l'Algérie, parce que tout simplement, toutes les cultures s'interpénètrent, s'entremêlent.
Notre travail d’investigation nous permettrait d’interroger un certain nombre de formes culturelles et de questionner les conditions d’émergence de ces nouvelles disciplines culturelles (théâtre, cinéma, roman, arts plastiques, bande dessinée et journalisme) en Algérie et dans les anciennes colonies. Cette recherche, plus que nécessaire, mettant en œuvre les lieux de la mémoire et les espaces marqués d’une Histoire à façonner, permettrait de donner à lire les réalités politiques présentes.
Ce blog ne peut nullement rester en dehors des faits d’actualité. Il sera fait appel à des sujets du moment et, bien entendu, aux bruissements de l’université, des médias et de la culture de l'ordinaire. La culture de l’ordinaire est au cœur de nos préoccupations.
Le débat est libre, ouvert, sans aucune complaisance, ni exclusion.
Poète, journaliste (1935-2005), auteur notamment d’une vingtaine de livres dont Soleil de notre nuit, préface de Henri Kréa, encres de Aksouh (Paris, Éditions Subervie, Rodez) ; Déminer la mémoire (Alger, ENAL, 1986) ; Alger (Arles, Actes Sud, 2000) et Œuvres choisies (Alger, ANEP, 2003), il a subi la torture dans sa chair, sous Massu, même ses organes génitaux ont été fortement écrabouillés.
Frantz, psychiatre (1925-1961), son passage à l’hôpital psychiatrique de Blida lui a permis de mieux saisir l’origine des perturbations mentales de ses patients, il rejoint le FLN, rédacteur d’El Moudjahid, auteur d'ouvrages dont Peau noire, masques, blancs (Paris, Le Seuil, 1952) et Les damnés de la terre (Paris, Maspero, 1961). Josie ( décès en 1989), son épouse, journaliste
C'est un très beau texte finalement très peu connu de l'Emir Abdelkader (1808-1883), ce grand poète et cette singulière figure intellectuelle qui combattit la colonisation française avant d'être exilé en Syrie. C'est l'une des figures les plus importantes de l'Histoire de l'Algérie.
Beaucoup confondent Histoire, mémoires ou discussions du café du commerce alors que c'est une discipline exigeant rigueur et méthode, outils particuliers et épistémès singuliers. Historien est un métier.
Peter Brook qui vient de décéder est un des plus grands hommes de théâtre de ces cinquante dernières années. Ici, il est question de quelques éléments de lecture de son théâtre à partir de mes rencontres avec son expérience.
Les mots ne peuvent être saisis que dans la relation qu'ils entretiennent avec le contexte politique et social. Le langage, un inconscient, est une affaire de rapports de forces.
Aimé Césaire est peut-être l'un des plus grands poètes du vingtième siècle, il est aussi celui qui a produit les textes les plus justes sur la cruauté de l'entreprise coloniale, donnant à lire l'esclavage et les attitudes tragiques dans toute leur cruauté. Son texte, Discours sur le colonialisme, est fondamental pour bien saisir l'inhumanité de la colonisation.