Par Alain Dayan
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Définir le Macronisme est une tache qui s'avère ardue. La pensée d'un homme semble tenir lieu de définition. Entre le personnalisme d'Emmanuel Mounier et un libéralisme décomplexé, Emmanuel Macron a réussi à imposer une nouveau centrisme. Le plus remarquable dans le débat actuel est cette façon d'être partisan sans le paraître en donnant à penser que cette ligne politique est la seule possible.
Emmanuel Macron a réussi pour l'instant, le tour de force d'apparaître compatible avec l'ensemble des force politiques. Tel un trou noir, il attire toutes les idéologies sans aucune cohérence apparente, engloutissant les clivages de la 5ème République tout en renforçant ses institutions. Un trou noir entraîne aussi une distorsion du temps. D'ailleurs, le macronisme n'est il pas un anachronisme ?
Par Alain Dayan
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Le déferlement de haine mélangeant procès définitif du parti socialiste, discours méprisants et insultes personnels suite à mon dernier billet, me donne le vertige. La simple appartenance au PS est une infamie, un blasphème ...La critique de la division de la gauche, un délit. Photo, attaque personnelle et relais de fausses informations sans rapport avec le sujet traité. Le fascisme en marche ...?
Par Alain Dayan
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"Je ne m'accroche pas à un corbillard". Mélenchon a raison, en réalité il le conduit, en croyant emporter avec lui les espoirs d'une gauche en mesure de gagner cette élection présidentielle. Tout le monde a compris qu'il ne renoncerait jamais à son propre spectacle, à la rédaction de sa propre histoire. Mais le cercueil qu'il emporte est vide. La gauche de transformation sociale est bien vivante.
La candidature Mélenchon est inspirée directement par la 5ème république. Au départ une autoproclamation qui s'impose aux partis, évitant toutes confrontations démocratiques. Une campagne ultra personnalisée qui parle pourtant au nom et à un peuple abstrait. A la coupure entre privilégiés et exploités, on substitue l'opposition entre nationalistes et internationalistes. La gauche y perd son âme ..
L'élection présidentielle qui s'annonce est celle de tous les dangers. Le climat "d'affaires", la pression permanente du FN, la confusion des valeurs rendant les votes d'une volatilité extrême, dessinent un paysage incertain ou le pire peut arriver. Le pire est une France ingouvernable au main des prédateurs de la finance ou des prédicateurs de la haine. Clarifier devient une urgence démocratique.
Les primaires ont eu cette immense mérite à droite comme à gauche de mettre au premier plan pendant de trop courtes semaines des programmes politiques sur l'Europe, l'écologie, les finances publiques, la croissance, la culture, l'éducation, la santé ... Une respiration vite étouffée par le bruit quotidien "des affaires". Et la fabrique à abstentionnistes s'est remise en route.
Le monde evolue vers un avenir incertain. la montée des populismes désintégrateurs, le repliement des peuples sur eux memes amoncellent les nuages noirs dans le ciel de l'humanité. Pourtant rien n'est irréversible car la gauche est redevenu une gauche de combat et non simplement de constat. Elle propose avec benoit Hamon un projet vers un futur desirable anticipant les transitions à venir.
Par Alain Dayan
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Il n'y a aucune filiation entre le mouvement en marche et le socialisme. Il est impossible d'entretenir plus longtemps cette imposture. En marche est l'héritier d'une tradition philosophique «le personnalisme» qui envisage la société comme une somme d'individu. Ce projet censé transcender la coupure entre la droite et la gauche ignore volontairement les inégalités inhérentes au libéralisme.