Les bruits de botte tintamarresques à la frontière entre la Russie et l’Ukraine constituent des signes funestes d’un possible embrasement militaire et des indices manifestes d’un plausible déséquilibre géopolitique en Europe orientale. Le traité de Minsk de février 2015 étant devenu caduc, que reste-t-il comme plateforme de négociation envisageable pour prévenir des tragédies irréversibles ?
Opposé par essence aux règles juridiques d’usage dans un espace donné et vilipendé jadis par Karl Marx (1818-1883), le droit naturel est inhérent à des valeurs immanentes qui dérivent de l’appartenance de chaque être à l’humanité, indépendamment du contexte social et historique dans lequel il évolue.
Contrairement aux assertions véhiculées abondamment depuis quelque temps, Nostradamus n'a jamais prédit l’élection française au scrutin majoritaire d’un « jeune président antéchrist » en mai 2017, ni la combustion singulière de la Cathédrale Notre-Dame de Paris deux années plus tard.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a publié récemment, dans son « World Economic Outlook », le classement 2021 des territoires du globe, selon leur produit intérieur brut (PIB). L'indicateur semble considéré par cette institution spécialisée des Nations Unies comme une mesure idoine de la prospérité nationale à des fins comparatives des degrés de développement économique.
Parmi les 195 États reconnus par l’Organisation des Nations Unies (ONU), répartis entre les cinq continents que compte la planète habitée, 70 d’entre eux condamnent légalement les différentes formes de l’homosexualité. Près de la moitié de ces États réprimants se retrouvent en Afrique, où la peine capitale est applicable dans quatre pays pour des « délits d’orientation sexuelle ».
La prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) aura bien lieu au Cameroun, pour la deuxième fois, du 9 janvier 2022 au 6 février 2022, cinquante ans après l’édition de 1972. Au gré de multiples supputations et tintamarres autour de l’achèvement des stades, des lueurs d’éclaircie bleutée paraissent poindre aux quatre coins de l’horizon précédemment brumeux du pays hôte.
Des provocations osées inondent la toile et les réseaux sociaux sur les méfaits présumés de la religion. Il n’est ainsi pas rare d’y retrouver des assertions tentant d’établir un lien direct entre le nombre croissant de lieux de culte en Afrique et le sous-développement pérenne du continent le plus pauvre de la planète.
La plupart de ceux qui ont bénéficié d’une éducation jésuite comprendront aisément la position sur les représentations de la sexualité de certains adeptes du Prêtre basque-espagnol Ignace de Loyola (1491-1556), à l'instar de Ludovic Lado, qui s'insurge courageusement contre la « banalisation de la pornographie » en Afrique.
Le constat courant de l’intelligentsia active sur les réseaux sociaux, quant aux « scandaleuses » ressources minières de l'Afrique dont elle ne profite point, n’est pas absurde. Et la conclusion habituelle sur le développement incertain du continent n’est pas non plus saugrenue. Que faut-il en penser dans le contexte actuel de revendications plurielles, souvent touffues et désordonnées ?
Risquer allègrement sa vie pour fuir la misère endémique ou la violence chronique de son pays ? Rien de choquant en soi, sauf cette horrible peine des existences humaines autrement sacrifiées, qui circule actuellement sur les réseaux sociaux.