Alors que l’Afrique concentre, selon les Nations Unies, la « plus grande misère de la planète », une bonne partie de son intelligentsia active s’emploie, notamment dans les réseaux sociaux, à enfler assidûment le passé glorieux du continent et à fustiger invariablement la perpétuation inhibitrice du « néocolonialisme ».
Le cancer de la prostate touchait 1,3 million de personnes en 2018, selon les dernières données épidémiologiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Trônant en tête du peloton des causes de mortalité, cette pathologie maligne représente le deuxième cancer masculin le plus répandu, avec un taux d’incidence de 13,5%.
Les systèmes de production à caractère technologique sont transférables d'un pays à l'autre et d'une entreprise à l'autre. Mais leur maîtrise s’arrache, se construit et s'enrichit essentiellement par l’innovation qui, elle, est rarement transférable.
Plusieurs laboratoires, tels Moderna, BioNTech-Pfizer et AstraZeneca, ont récemment fait état des «résultats encourageants» de leurs essais cliniques concernant le précieux vaccin contre la Covid-19. Ces résultats suscitent toutefois des réactions contrastées, porteuses certes d'espoir mais aussi empreintes de scepticisme.
Nkolmbembe-Zambe est une bourgade du Sud-Cameroun, officiellement rattachée à l’arrondissement de Bengbis. Au-dessus du fleuve Dja et de son marécage glouton, des habitations désolantes, des arbres asséchés, des moustiques innombrables. Le ciel est libre d'inquiétude, mais l'agglomération manifeste une tristesse accablante. Le visiteur n'a alors qu'une envie : s'envoler loin des chagrins morbides.
Dans le contexte actuel de crise sanitaire, marqué par l’explosion de l’endettement et caractérisé par des idées acquises à un nouvel ordre économique international, l’attention de divers débats passionnés se porte notamment sur la problématique monétaire africaine et sur le retour nostalgique au système de l'étalon-or.
Un extrait viral d’une émission de télévision circule dans les réseaux sociaux, accusant étonnamment les dirigeants du Cameroun de s’être organisés, depuis 1960, pour pérenniser un état d’incapacité réflexive et maintenir les élites nationales « dans la famine, dans la misère, dans les besoins strictement biologiques [...], c’est-à-dire au bas-fond de la pyramide de Maslow ».
Vouée principalement à la circulation territoriale des personnes et au transport des marchandises, l’infrastructure routière demeure une énigme à résoudre au Cameroun, où la densité du réseau bitumé avoisine misérablement 0,3 kilomètre pour 1000 habitants, sur une superficie globale de 475 000 kilomètres carrés.
Il n’est guère piètre jeu de s’interroger sur le retard pris par l’Afrique sur d’autres continents. Le thème est de circonstance, amplifié par des aspirations démocratiques désordonnées, des considérations géostratégiques réveillées et des propensions aryétiques à la dégradation de l’environnement économique international.
Une photo d’un enfant lourdement fragilisé par la faim, lors de la guerre civile au Soudan, circule abondamment dans les réseaux sociaux. À la fois poignante et instructive à moult égards, elle interpelle, en ces temps de déshumanisation rampante, toute conscience soucieuse de l'épanouissement collectif de l'espèce humaine. Aussi importe-t-il de restituer les faits.
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