C’est cette réflexion de Mitscherlich, dans son livre qui date de 1963, Vers une société sans pères, lorsqu’il évoque l’influence de la télévision :...en regardant le petit écran, « l’individu se laisse détourner chez lui de son chez soi. »
Je me souviens, il y a quelques années, d’un retour en car, avec des enfants de l’école primaire. Entre une bagarre, un enfant malade et une chanson plus hurlée que chantée, j’avais trouvé moyen de discuter tranquillement avec un groupe de cinq ou six garçons âgés de huit ou neuf ans.
Elle est debout devant une table en bois, éclairée doucement comme par un projecteur de théâtre.La lumière vient sur elle d’une petite fenêtre située en haut à gauche du tableau, filtrant au travers d’un rideau jaune orangé.
Ces réflexions, je les entends comme un geste dans le sens d’une discussion que je souhaite, sur un sujet qui me touche, comme professionnel travaillant auprès d’adolescents qui commettent des actes de délinquance, bien évidemment...
Je viens de voir Cirkus Columbia, de Danis Tanovic, et ce film m'a bouleversé. C'est un village de Bosnie, en 1991, peu avant la guerre. Le réalisateur filme une femme qui se fait expulser de sa maison simplement parce que deux hommes l'ont décidé autour d'un verre de whisky, et l'on sent passer quelque chose de la violence qui sourd et ne demande qu'à éclore…
En décembre, je suis allé voir une exposition à la Maison de Balzac :"Moi, Eugénie Grandet..."réalisée par Louise Bourgeois. En sortant, j'ai repensé à ce petit film d'Ilka Schönbein, avec cette femme qui danse et son bras et sa main qui anime son bizarre nourrisson-marionnette.