Quelques billets, quelques notes, pour partager mes interrogations, mes convictions et mes coups de sympathie, d'empathie ou d'indignation ! [sous le regard interrogateur de Mafalda sur le "monde", selon1…
Quino!] Ici l'image d'O Ardina à Porto, vendeur de journaux à la criée très populaire dans les villes de Lisbonne et Porto dans les années 50/60!
Par ARTHUR PORTO
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Et pourtant on les voit, on les croise dans les rues, dans les jardins, dans les banlieues, on les aperçoit dans les bistrots arabes du coin, mais ils sont invisibles. Nos regards les traversent, mais ne s'y arrêtent pas. Les chibanis, ce mot qu'en arabe signifie, «vieux, vieil homme ou cheveux blancs». Les études administratives des caisses de retraite les appellent vieux migrants ou immigrés âgés.
C'est la sortie de la semaine, La cour de Babel, un film qui présente une classe de Collège pendant toute une année scolaire, une cour par toutes les saisons et la vie d'une communauté d'élèves. Ils ont un point commun, ce sont ce qu'on appelle des primo-arrivants, enfants d'immigrés, ils rentrent dans cette classe pour apprendre le français avant de rejoindre le « circuit normal », adapté à leur niveau et à leur âge.
C'était le 27 février, tard le soir et nous apprenons que Tom est mort ! Le fils d'une amie, il avait 19 ans, faisait son stage avec les compagnons du devoir poursuivant sa formation par la voie du compagnonnage.
Par ARTHUR PORTO
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Les jours se succèdent, les révélations aussi ! Est-ce des révélations ou la confirmation d'intuitions, de pressentiments, de constats dont il ne manquait que les «preuves matérielles». Elles ont pour nom Sarkozy, Copé, Buisson, Azibert, Herzog...
Il y a un peu plus d'un mois un jeune de 12 ans avait eu les "faveurs" de la presse du Limousin la terreur de Limoges. Depuis janvier 2012 que ce jeune cumule les bêtises qui se sont transformées en actes de délinquance, en violences (billet du 21 janvier 2014 http://blogs.mediapart.fr/blog/arthur-porto/210114/13-ans-lappelle-la-terreur-de-limoges)
La séparation pour de vrai, pour de faux! Va-t-on savoir ce qui arrive, comment ça arrive, qui a eu l'idée de finir avec l'amour, les jolis rêves, les beaux projets, les désirs irrépressibles. On se sépare, crise du logement aidant, on cohabite, on se supporte, on se surveille, on s’attend. Barbara et Arnaldo, supposant qu'il y a «quelqu'un d'autre», jouent à le croire et à le faire croire. Mais ce n'est pas là l'essentiel, l'important c'est de trouver une solution au dernier motif de leur conflit: qui garde la tortue? Ils n'ont pas d'enfant. Ils ont une tortue dans un aquarium domestique.
Le film, the way – la route ensemble m'avait beaucoup intéressé. C'était en quelque sorte un voyage «initiatique» ou de réconciliation posthume entre un père et un fils. Mais aussi sur l'amitié, la spiritualité du chemin de St Jacques, le sens que chacun, pèlerin ou marcheur lui donne, que veut-on faire de son «chemin de vie»!
Presque quarante ans après, au moment où on va commémorer la révolution des œillets, apparaît en France Le retour, traduction du livre de Dulce Maria Cardoso, O retorno, publié au Portugal en 2011. En quelque sorte le roman des «pieds-noirs portugais».